Zone inondable de la Thur entre Vieux-Thann et Cernay
Créée le 27/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Préservation et gestion |
Type de génie écologique | Pâturage |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Hydromorphologie Milieux humides Réduction des étiages Réduction des risques d’inondation Fonctionnalité du cours d’eau Ressource en eau (quantité) Qualité de l’eau |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 1992 janvier 2006 |
Surface concernée par les travaux | 41.72 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | N - Rivières/cours d’eau/ruisseaux saisonniers/intermittents/irréguliers |
Type de milieu (SDAGE) | Plaines alluviales |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire | Arrêté Préfectoral de Biotope |
Autres | Arrêté Prefectoral de Protection de Biotope en 1992, et zone humide d'intéret national |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
FR4201805
|
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Le projet visait à préserver d’éventuelles dégradations (dont certaines étaient imminentes, notamment en raison des projets de création d’un seuil) ce secteur de la Thur extrêmement intéressant, en raison de la dynamique forte du cours d’eau à cet endroit.
La Thur est un cours d’eau qui présente un fonctionnement encore assez naturel. La dynamique de la rivière est à l’origine d’une grande diversité de milieux qui abrite une faune et une flore très variées. Cette zone inondable joue aussi un rôle important en termes de protection de la ressource en eau en tant que zone d’expansion des crues (régulation des débits et amélioration de la qualité de l’eau par autoépuration).
Cependant, l’urbanisation croissante du secteur et la fréquentation du site en augmentation représentaient une menace potentielle pour cette zone remarquable, pouvant mettre en danger certaines espèces et entrainer des dégradations. Des dysfonctionnements hydrauliques avaient également été identifiés sur la Thur en amont du site.
Le Conseil Général a donc entrepris à partir de 1992, avec le soutien financier de l’Agence de l’Eau Rhin Meuse, une vaste démarche d’acquisition foncière dans ce secteur. Il est aujourd’hui propriétaire de près de 42 ha dans cette zone. L’ensemble des terrains sous maîtrise foncière est aujourd’hui géré par le Conservatoire des Sites Alsaciens (près de 56 ha).
Suite à cette vaste opération de maîtrise foncière, diverses opérations de restauration et de gestion ont été entreprises :
- Réouverture des chenaux de crues et remise en communication avec la rivière
- Recréation de la micro-topographie
- Conversion des terrains agricoles en prairies
- Création de pierriers
- Limitation de l’expansion d’espèces invasives
- Diversification des espèces végétales cultivées en prairies
- Création d’un sentier de découverte pour favoriser l’information du public et l’appropriation du site par la population locale.
Ancien bras vif de la Fecht (Bennwihr)
Créée le 13/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Contrôle des espèces invasives Hydromorphologie Restauration de frayères |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2001 décembre 2001 |
Surface concernée par les travaux |
Non renseigné |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | N - Rivières/cours d’eau/ruisseaux saisonniers/intermittents/irréguliers |
Type de milieu (SDAGE) | Plaines alluviales |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Le cours d'eau de la Frecht est sensiblement dégradé sur le secteur de Bennwihr en raison de travaux hydrauliques lourds, destruction de bras secondaires et de zones humides pour limiter l'expansion des crues en zones agricoles et pour protéger les habitations des inondations. Compte tenu des potentialités écologiques de ce
cours d’eau, et de l’existence de milieux naturels encore relativement bien conservés sur certaines secteurs, le Syndicat Mixte de la Fecht aval a souhaité intervenir en mettant en place un programme de restauration de cette rivière sur plusieurs années, comprenant notamment la réouverture, sur la commune de Bennwihr, d’un ancien bras de la Fecht dont le tracé subsistait, et la création d’une petite zone humide alluviale. Les travaux de terrassements ont été accompagnés de travaux de gestion de la végétation : coupes sélectives, plantations et bouturage d'espèces autochtones
diversifiées, notamment des saules, aulnes, frênes et fruitiers sauvages, visant à augmenter la diversité de la végétation sur le site et à limiter l’expansion de la Renouée du Japon.
Cette opération de remise en communication présente une plus-value en terme de reconquête de la dynamique du cours d’eau, ainsi qu'en terme de biodiversité, à savoir que de nombreuses espèces sont susceptibles de bénéficier de ces aménagements. En effet, au niveau des zones les plus calmes, le bras peut constituer une zone de frayère pour la population piscicole (et notamment pour le Brochet), ainsi que des habitats pour certains oiseaux et insectes. Les mares, elles, accueillent maintenant de nombreux batraciens.
Publication du recueil : 2006
Les noues de la Meuse (entre Verdun et Stenay)
Créée le 13/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Hydromorphologie Milieux humides Restauration de frayères |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2004 janvier 2005 |
Surface concernée par les travaux |
Non renseigné |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Cours d'eau de plaine |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire | Site classé |
Autres | Cours d’eau domanial, classé en deuxième catégorie piscicole |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
FR4112008
|
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Globalement, la Meuse et ses affluents sont des cours d’eau particulièrement riches en terme de population piscicole. La présence d’habitats variés d’une qualité remarquable permet à de nombreuses espèces de trouver des lieux de reproduction et d’alimentation, ainsi que des abris. On note en effet la présence d’un grand nombre d’annexes hydrauliques, qui jouent à des degrés variables et selon leurs caractéristiques propres les rôles de refuges et de frayères.
Cependant, on assiste à un comblement progressif mais naturel ou à un encombrement des débouchés aval des annexes en lien avec le cours principal de la Meuse. Ce phénomène engendre des difficultés de communication.
Il est nécessaire de conserver et d'entretenir et de restaurer les noues, sites propices au maintien de peuplements diversifiées, par la remise en communication d'annexes hydrauliques. Plusieurs associations de pêche locales de la vallée de la Meuse, appuyées techniquement par la Cellule d’Assistance Technique à l’Entretien des Rivières de la Meuse, ont souhaité compléter ces travaux, et se sont ainsi engagées dans diverses opérations de restauration et de remise en communication de noues entre Verdun et Stenay.
Au total, 6 noues ont fait l'objet de travaux de restauration entre Bras sur Meuse et Cesse:
- Bras sur Meuse: Désencombrement de la poche d'eau de 140 m² par retrait des grumes et branches présentes, et création d'un chenal de communication entre la noue et le fleuve avec des berges très douces. Un léger désenvasement de la poche d’eau a été réalisé, ainsi qu’un décaissement de la partie supérieure de la frayère, sur une longueur d’une vingtaine de mètres. La végétation a fait l’objet d’une gestion sélective : abattage, recépage, traitement de souche. Quelques plantations d’arbres ont été réalisées (frênes, saules) à proximité du chenal.
- Sivry sur Meuse: Création de chenaux pour rétablir la connexion de deux noues avec la Meuse, et réalisation d'un désenvasement partiel. Les débouchés sur la rivière ont été consolidés par des lignes de pieux de saules afin de limiter le risque d’érosion, et équipés de passerelles en bois pour permettre leur franchissement. La végétation a fait l’objet d’un traitement sélectif, afin d’augmenter la pénétration de la lumière et de régénérer la végétation. Sur la seconde noue, certains embâcles ont été enlevés et des clôtures ont été installées.
- Sassey sur Meuse: Retalutage de la berge qui s'était effondrée, et réalisation d'un désenvasement très ponctuel. Pose de clotures sur cette berge pour que le bétail n'y ait plus accès. Des opérations d’élagage et de recépage ont aussi été effectuées,
accompagnées d’un programme de plantations d’espèces adaptées (frêne,
érable, …) sur les linéaires dénudés. La seconde noue ne nécessitait pas de remise en communication à l’aval, par contre, un chenal reliant les poches d’eau a été recreusé. Les vieux saules ont été taillés en têtard, quelques plantations ont été réalisées et des clôtures ont été installées pour que le bétail n’accède pas aux berges. - Cesse: acquisition foncière des terrains par l’association de pêche locale, et restauration de la connexion avec la Meuse. Un chenal de 250 mètres de long a été creusé, avec des berges en pentes douces. La végétation en place n’a quasiment pas été touchée, seuls deux saules blancs vieillissants ont été éliminés pour libérer l’espace nécessaire au creusement du chenal.
L’ensemble de ces travaux a permis:
- d’améliorer la qualité biologique, et notamment piscicole, de la Meuse,
- d’améliorer ou de préserver la diversité des milieux,
- d’éviter un vieillissement et un dépérissement généralisé de la végétation,
- d’accroître la diversité des essences végétales,
- de favoriser le développement d’une végétation pionnière, qui n’a plus beaucoup l’occasion de s’exprimer.
Les poissons ont pu bénéficier dès 2005 des premières remises en communication de noues. Ces annexes sont maintenant régulièrement fréquentées par les espèces piscicoles, et des fraies, de brochet notamment, ont pu être observées. D’une façon générale, il serait intéressant de mettre en place un suivi de la faune (poisson, amphibiens, …) sur les sites restaurés, de façon à pouvoir caractériser plus précisément l’impact des travaux sur ces populations.
Des opérations d’entretien devront aussi être réalisées, notamment pour maintenir la communication rétablie entre les annexes et la Meuse.
Les reculées de la Moselle
Créée le 12/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Intervention sur contrainte aux écoulements |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Hydromorphologie Milieux humides |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2003 janvier 2005 |
Surface concernée par les travaux |
Non renseigné |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | N - Rivières/cours d’eau/ruisseaux saisonniers/intermittents/irréguliers |
Type de milieu (SDAGE) | Plaines alluviales |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire | Espace Naturel Sensible |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
La Moselle est un cours d'eau mobile qui présente encore quelques portions naturelles mais qui reste globalement perturbé par de nombreux aménagements. Ce secteur a notamment été fortement impacté par les traversées urbaines, les extractions de matériaux et les passages des voies de communication dans le lit majeur de la rivière. En outre, les reculées tendaient à s’encombrer et à se combler, par évolution naturelle et par manque d’entretien. De plus, une succession de zones d’atterrissements et de creusement s'était formée au niveau de ces annexes, ce qui, à l’étiage, entraînait la formation de trous d’eau, qui piègent les poissons.
Les bras morts ou secondaires jouent un grand rôle dans le fonctionnement du milieu et leur pérennisation est particulièrement précieuse puisqu’il ne s’en crée<br>presque plus de nouveaux naturellement (les défluviations ou recoupements de méandres à l'origine de ces bras n'ayant quasiment plus lieu). La restauration des anciens bras tend à favoriser une meilleure qualité de la Moselle.
Opérations de terrassement, de gestion de la ripisylve avec priorité à la sélection végétale, et de plantations accompagnées d'un entretien manuel indispensable tous les 3 à 5 ans:
- Commune de Châtel sur Moselle: Restauration d'une reculée de 400 m, travaux de traitement de la végétation sur la quasi-totalité du linéaire et entre les vasques, enlèvement de certains embâcles et quelques arbres, connexion de façon permanente de la reculée à l'aval avec la Moselle et connexion amont lors des crues.
- Commune de Portieux: Reconnexion en aval d'une reculée de 370m à la Moselle, création d'un chenal avec des berges en pente douce sur les 120 premiers mètres de la reculée, gestion de la végétation arbustive et arborée.
- Commune de Nomexy: Reconnexion permanente à l'amont par le creusement d'un chenal qui alimente les poches d'eau et le bassin situé à l'aval. Réensemencement des zones travaillées pour éviter leur colonisation par la Renouée du Japon.
Les travaux ont eu un impact qui semble positif sur les reculées. La végétation a maintenant recolonisé les sites, la présence du castor est avérée sur plusieurs reculées, de même que la présence et la reproduction de diverses espèces de poissons. Trois reculées restent à restaurer, ce qui sera fait dans le cadre de mesures compensatoires liées à la rénovation d’une station d’épuration.
Publication du recueil : 2006
Réserve naturelle de la Petite Camargue Alsacienne
Créée le 12/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Création de zone humide |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Hydromorphologie Qualité de l’eau Réduction des risques d’inondation |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 1998 janvier 2005 |
Surface concernée par les travaux | 200.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Bordures de cours d'eau et plaine alluviale |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire | Réserve Naturelle Régionale |
Autres | Zone Humide considérée comme prioritaire au titre de l’Inventaire des Zones Humides du département du Haut-Rhin et au titre du SDAGE |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Le site de la Petite Camargue alsacienne est situé dans la plaine de l’Au, en limite de la grande agglomération suisse de Bâle, dans le sud du Haut Rhin.. Cette zone, au coeur de la basse plaine rhénane, a été fortement dégradée par les impacts des travaux de canalisation du Rhin au 19 ème siècle, qui ont définitivement supprimé les inondations par débordement du fleuve, altérant ainsi son fonctionnement. Les bras morts de la plaine de l'Au alimentés par les eaux phréatiques de dépressions tourbeuses et de bancs de graviers, subissent encore de nombreuses atteintes (remblaiement, recalibrage, mise en culture, ...).
La plaine de l’Au présente l’un des paysages rhénans les plus typés, partagée en deux par le cours du canal de Huningue. Elle est classée réserve naturelle depuis 1982 avec le classement de la Réserve naturelle de la Petite Camargue alsacienne sur 120 ha, en deux parties de part et d’autre du canal de Huningue : le Grand Marais (90 ha) et le Kirchenerkopf (30 ha). Suite à ce classement, un programme de renaturation et de restauration a été engagé.
1) Restauration de la partie orientale de la Réserve: restauration et déblaiement des parties amont et aval du bras du Kirchenerkopf entre 2000 et 2002. Remise en eau du bras dans sa totalité.
2) Renaturation de parcelles anciennement cultivées en maïs sur deux secteurs de la Réserve Naturelle (Obere Au et Mittlere Au):
- réouverture, sur la base des anciens tracés figurant sur les photographies aériennes du secteur, de plusieurs bras qui avaient été remblayés. Trois prises d’eau sur le canal de Huningue permettent d’alimenter ce système, dont le niveau d’eau est géré en lien avec le fonctionnement du Rhin
- diversification de la topographie et donc des milieux, avec notamment terrassement et recréation de bancs de graviers, de zones basses en eau, de mares
- reconversion de parcelles cultivées en prairies, par semis ou développement naturel de la végétation
Les résultats obtenus sur l’ensemble du site de la Petite Camargue Alsacienne sont remarquables, la végétation ayant très rapidement recolonisé les sites après restauration et toute trace des cultures présentes auparavant ayant disparu. Le secteur est devenu une des zones humides les plus exceptionnelles d’Alsace. La Petite Camargue Alsacienne est aujourd’hui une Zone Humide considérée comme prioritaire au titre de l’Inventaire des Zones Humides du département du Haut-Rhin et au titre du SDAGE. Fort de ce constat et sur la base d’un partenariat fort avec les communes du secteur, une extension de la réserve a été mise en œuvre. A ce titre, des zones complémentaires très vastes autour du noyau central, englobant également la totalité des surfaces des îles du Rhin depuis la bifurcation du Vieux Rhin à Kembs, feront rapidement partie de la Réserve, avec multiplication par six de sa surface. Il est ainsi envisagé de pouvoir reconstituer un ensemble cohérent de bras sur toute la zone avec notamment des liaisons entre les parties Est et Ouest de la réserve, permettant les circulations d’eau d’un site à l’autre. Dans ce cadre, la concertation initiée avec les communes alentour a déjà permis d’engager au premier trimestre 2006, la signature de baux emphytéotiques sur une surface de 107 ha avec les communes de Blotzheim et de Bartenheim.
Publication du recueil : 2006
La renaturation de l'Eiswasser entre Kunheim et Artzenheim
Créée le 12/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Réduction des risques d’inondation |
Début des travaux Fin des travaux |
octobre 2000 mars 2002 |
Surface concernée par les travaux | 2790.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Cours d'eau de plaine |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Suite aux études préliminaires, un tracé de chenaux à renaturer et à reconnecter a été choisi. Des ouvrages hydrauliques ont été construits ou réhabilités, sur le Giessen et l’Eiswasser en particulier. Puis l’Eiswasser et ses annexes ont pu être renaturés.
L’Eiswasser a été restauré sur les communes de Kunheim, Baltzenheim et Artzenheim, avec 3,2 km de bras morts reconnectés et 8,6 km de chenaux créés ou remis en eau, soit un linéaire de près de 12 km de nouveaux cours d’eau, présentant une grande diversité, à la fois en terme de milieux, d’environnement mais aussi d’écoulements. Par ailleurs, 120 mares pour la reproduction des batraciens et des libellules ont été créées, avec des superficies en eau variant de quelques m² à 0,4 ha. Des passages ont été aménagés pour les mammifères semi-aquatiques afin de sécuriser le franchissement des ouvrages (routes, voies ferrées,…). D’autre part, sept ouvrages hydrauliques ont été créés ou restaurés.
Un plan de gestion a été mis en place suite aux travaux. La gestion des ouvrages se fait en concertation avec tous les acteurs concernés et l'accueil et l'information du public doivent être assurés.
La restauration et la renaturation de ce linéaire important d’anciens bras du Rhin a été largement bénéfique,puisqu’elle a permis de diversifier de façon très importante les habitats, et donc les espèces présentes et qu’elle a permis de reconnecter le fleuve avec une petite partie de son lit majeur.
Publication du recueil : 2006