LE PONT GUÉRIN : Suppression de remblai et de lagunes en zone humide

Page mise à jour le 05/03/2025
Créée le 05/02/2025

L'opération

Type d'ingénierie écologique
Type de génie écologique Déblaiement
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
mars 2019
mai 2019
Surface concernée par les travaux 3.90 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FRGR0113
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Communes(s) GAEL (35117)


Les objectifs du maître d'ouvrage

Recréation d’une zone humide de surfaceéquivalente à la zone détruite
Conservation d’une équivalence des fonctions hydrauliques
Amélioration des fonctions biologiques du site

Le milieu et les pressions

<p class="text-align-justify">Le Parc d’activité « Le Chêne » est situé sur la commune de Gaël, au sein de la communauté de communes de Saint Méen Montauban. Le secteur est situé dans la plaine alluviale du bassin versant du Meu. À partir des années 1950, la zone a été fortement transformée et découpée en parcelles agricoles. Dans les années 2000, elle a été aménagée en parc d’activité et des lagunes ont été creusées pour traiter les eaux usées de la commune. En 2007, au titre du Code de l’environnement, le Parc d’activité a reçu l’autorisation de réaliser un projet d’aménagement d’une aire de parking pour poids-lourds.</p>

Les opportunités d'intervention


<p class="text-align-justify">Dans le cadre de la compensation de ce projet, la restauration de plusieurs parcelles était prévue, notamment par le biais de la suppression de remblais et d’anciennes lagunes, du comblement de busages et de fossés et de la création de mares.</p>

Les travaux et aménagements


<ol><li><p class="text-align-justify"><strong>Suppression de remblai et apport de terre végétale</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif </u>: Rendre à la parcelle son caractère humide.<br><u>Mise en œuvre :</u><br>11 000 t de remblais ont été supprimées par décaissement (utilisation d’un bulldozer) puis évacuées (chargement de semi-remorques à la pelleteuse). Cette terre a ensuite été vendue au SMICTOM pour servir à l’enfouissement de déchets. La terre végétale de la zone humide détruite lors des travaux de création du parking a été stockée puis régalée sur le site de compensation après réalisation des travaux de terrassement.</p><ol start="2"><li><p class="text-align-justify"><strong>Création de mares</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif </u>: Diversifier les habitats pour favoriser l’implantation d’une biodiversité variée.<br><u>Mise en œuvre :</u><br>• Creusement de trois mares d’une profondeur de 70 cm environ à l’aide d’une pelleteuse.</p><ol start="3"><li><p class="text-align-justify"><strong>Comblement des lagunes, de busages et de fossés</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif </u>: Supprimer l’effet drainant et revenir au terrain naturel.<br><u>Mise en œuvre :</u><br>• Comblement avec les matériaux issus de la suppression des remblais. Régalage en surface d’une partie de la terre végétale issue de la création du parking</p>

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p class="text-align-justify">Les parcelles prairiales sont gérées par fauche par un agriculteur avec export du foin. Les mares feront régulièrement l’objet de travaux d’entretien de type faucardage, coupe sélective des ligneux et curage si nécessaire (en dehors de la période de reproduction des batraciens).</p>

Le suivi

<p class="text-align-justify">Différentes mesures ont été prévues pour assurer un suivi du site :<br>• Un contrôle des écoulements hydrauliques superficiels lors des premières périodes pluvieuses hivernales.<br>• Une vérification de l’implantation d’espèces végétales spontanées et de l’absence d’espèces invasives, en réalisant 2 passages durant la période printemps-été.<br>Ces deux mesures sont prévues les années n+1 et n+3 après les travaux.<br>• Une vérification du fonctionnement des sols dans les horizons superficiels par sondage et l’observation de la présence d’une nappe d’eau en période hivernale.<br>• Des relevés floristiques et faunistiques pour s’assurer de la colonisation des milieux restaurés par des espèces typiques des milieux humides.<br>Ces deux mesures sont prévues les années n+1, n+3 et n+5 après les travaux.<br>Un bilan des suivis est prévu. Il devra être rédigé 5 ans après les travaux au regard des observations réalisées durant les premières années.</p>

Le bilan et les perspectives

<p class="text-align-justify">Les côtes topographiques choisies ont été jugées très satisfaisantes et l’apport de terre végétale depuis un site donneur a permis un développement en quelques mois d’une végétation typique de zone humide (85 % des espèces présentes en 2020) et conforme à la végétation cible. Les batraciens et odonates ont colonisé les mares dès la première année. En 2020, le site présentait une grande diversité d’invertébrés dont notamment 18 espèces d’odonates et 11 espèces d’orthoptères.<br>À noter en particulier la présence du Conocéphale des Roseaux (Conocephalus dorsalis) et du Criquet ensanglanté (Stethophyma grossum), deux espèces sténoèces des zones humides.</p>

La valorisation de l'opération

Coûts

Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 93000

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet - Société SPTP Bidault,


Maître d'ouvrage Communauté de communesSaint-Méen Montauban (CCSMM)

Contacts
 

cycles.eau@stmeen-montauban.fr

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

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