Une forte production biologique

Grâce à l’abondance de l’eau et des matières nutritives, les milieux humides connaissent généralement une production biologique intense. Les marais littoraux figurent parmi les milieux les plus productifs de la planète, en quantité de matière organique produite. La production de marais salés de la Canche, en Artois, a été estimée à 24 t/ha/an. D’autres milieux sont particulièrement productifs : étangs, roselières, forêts humides... La production d’espèces comme les roseaux se situe entre 30 et 40 t/ha/an en région tempérée et peut atteindre 50 à 100 t/ha/an en zone tropicale (Barnaud G., Fustec É., 2007). On peut encore citer la fourchette de 15 à 30 t/ha/an pour le phytoplancton produit en milieu d’eau douce.
Quelques milieux humides sont toutefois dans une situation bien différente ; il s’agit en particulier des tourbières de montagne, alimentées en eau seulement par la pluie et la neige, et où l’activité biologique est limitée par la faiblesse des apports minéraux et des températures. La production de tourbières à Sphaignes est estimée entre 1 et 4 t/ha/an et celle de tourbières arborées entre 5 et 15 t/ha/an. 

La productivité des milieux humides constitue un atout majeur en termes économiques, en particulier pour des usages tels que l’agriculture, la sylviculture ou l’aquaculture.

Apparaît dans le livre
Fonctions biologiques
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Page mise à jour le 10/09/2015
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