action visant à rétablir les processus naturels qui ont été altérés
Restauration de bras morts sur la vallée de l’Aube et maitrise foncière
Page mise à jour le 19/10/2017
Créée le 12/01/2010
Créée le 12/01/2010
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique |
Non renseigné |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Qualité de l’eau Continuité écologique Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales |
Début des travaux Fin des travaux |
décembre 2008 décembre 2008 |
Surface concernée par les travaux | 2.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | Non renseigné |
Type de milieu (SDAGE) | Non renseigné |
Type hydrogéomorphologique | Non renseigné |
Contexte réglementaire | Réserve de Pêche |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
FFHF24 |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Localisation
Pays | France |
Bassins |
Seine-Normandie |
Région(s) |
CHAMPAGNE-ARDENNE |
Département(s) |
AUBE (10) |
Communes(s) |
RAMERUPT (10314) |
Les objectifs du maître d'ouvrage
<p>Mise en œuvre du Plan Départemental pour la Protection du milieu aquatique et la Gestion des ressources piscicoles (PDPG)</p>
<p>Maitriser le foncier</p>
<p>Restaurer les habitats, la continuité écologique, conserver, entretenir et surveiller le site</p>
<p>Développer la reproduction du brochet sur la vallée fortement influencée par la gestion des grands lacs réservoirs de l’IIBRBS (Institution Interdépartementale des Barrages-Réservoirs du Bassin de la Seine)</p>
Le milieu et les pressions
<p>La vallée alluviale de l'Aube est constituée d'un vaste lit majeur dont les parcelles riveraines sont majoritairement boisées. La culture du peuplier y est dominante à la différence d'un bassin versant agricole sur la champagne crayeuse. Le milieu, très ancien et déconnecté, ne subit pas de pression directe, mais présente une zone de frayère remarquable, notamment pour le brochet ainsi qu'une zone de refuge en période de hautes eaux de la rivière.</p>
Les opportunités d'intervention
<p>La démarche a été engagée suite à deux actions simultanées. Tout d’abord, l'achat d’un ensemble boisé de six hectares, incluant le bras mort du Noue des Roises, puis la participation au remembrement en cours dans la vallée. Ces deux actions ont permis un échange entre les parcelles boisées en peupliers et six autres zones humides. Six mois après cette échange, les travaux de remise en communication du bras mort avec l’Aube ont abouti à la reconnexion des milieux pour assurer la continuité écologique. L’Agence de l’Eau Seine Normandie, le Conseil Général de l’Aube, le Conseil Régional Champagne-Ardenne et la Fédération Nationale pour la Pêche en France ont cofinancé toutes les phases de l’intervention, de l'achat aux travaux de restauration.</p>
Les travaux et aménagements
<p>La mise en œuvre des travaux de restauration s’est déroulée en deux phases. La première intervention a concerné la restauration d'un corridor de végétation alluviale nécessitant un entretien sélectif et manuel de la végétation, un suivi par la coupe des peupliers puis la création de banquettes végétalisées et l'immersion de branchages (abris et supports de ponte). En parallèle, des travaux de terrassement ont permis de restaurer et de garantir la continuité écologique du bras mort avec le lit mineur du cours d'eau, dont l'évacuation des vases en dehors du lit majeur a été revalorisé sur des terrains agricoles. La dernière étape a été d'inscrire en réserve de pêche le site pour garantir la quiétude de l'habitat et de ces occupants.</p>
La démarche réglementaire
Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
La gestion
<p>Les deux principales actions engagées sur le sites consistent dans l'entretien par la gestion raisonnée du corridor végétal réalisé et l'inscription en réserve de pêche.</p>
Le suivi
<p>En parallèle à la gestion effectuée précédemment, une observation des fraies de brochets est conduite chaque printemps.</p>
Le bilan et les perspectives
<p>Les premiers bilans sur l’évolution du site montrent une colonisation rapide par la population piscicole et une régénération naturelle de la flore. Sur l’aspect social, les retours ont montré des échanges facilités dans le cadre du remembrement, avec une revalorisation des points concernant les zones humides négociées. En outre, la bonne acceptation locale (élus et propriétaires) des actions menées a permis une collaboration étroite entre les exploitants agricoles et les habitants du village pour le stockage des vases, leur épandage et la mise à disposition du bois. Une seconde phase de travaux sera néanmoins nécessaire a l’issu du remembrement pour finaliser le chantier (prise de possession officielle de l’ensemble du foncier), l’objectif étant de reconduire l’opération sur les 6 autres zones humides et bras morts échangés. Enfin, des mesures compensatoires ont été mise en œuvre pour l'aménagement d’un chemin communal afin d'accéder à la propriété restauré.</p>
La valorisation de l'opération
<p>Les actions ont été valorisées dans la presse et lors de la Commission locale de remembrement.</p>

Coûts
<p>Fonctionnement : 15000€ environ (animation, maitrise d’œuvre..) équivalent 50h/j</p>
Coût des études |
Non renseigné |
Coût des acquisitions | 30903 |
Coût des travaux et aménagement |
43464
soit, le coût à l'hectare : Non renseigné |
Coût de la valorisation | Non renseigné |
Coût total de l’opération | 74367 |
Partenaires et maître d'ouvrage
Partenaires financiers et financements | - Agence de l’Eau Seine Normandie - Conseil Général de l’Aube - Conseil Régional Champagne-Ardenne - Fédération Nationale pour la Pêche en France |
Partenaires techniques du projet |
Maître d'ouvrage | Fédération de l’Aube pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique 10
![]() |
Contacts | Fabrice MOULET |
89 rue de la Paix 10000 TROYES
fedepeche10@wanadoo.fr |
Référence(s) bibliographique(s)
<p>MOULET F. (2003). Plan Départemental pour la Protection du milieu aquatique et la Gestion des ressources piscicoles . Document technique et plan des actions nécessaires : 112</p>
<p>CHANCEREL, F (2003). Le brochet. Biologie et gestion. Collection Mise au point : 199</p>
<p>Agence de l’Eau Adour-Garonne (1999). Les petits aménagements piscicoles. Guide technique : 82</p>
<p>Agences de l’Eau. Les zones humides et la ressource en eau. Guide technique. Etude sur l’eau N°89</p>
Travaux de reméandrage sur le ruisseau de Mardereau
Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 30/12/2009
Créée le 30/12/2009
L'opération
Catégories | Restauration et réhabilitation |
Type d'opération |
Reméandrage |
Type de milieux concerné | Cours d'eau de zone intermédiaire |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) |
Bon état des habitats Qualité de l’eau |
Début des travaux Fin des travaux |
février 2009 février 2009 |
Linéaire concerné par les travaux | 230 m |
Cours d'eau dans la partie restaurée
Nom | Le Mardereau |
Distance à la source | 1.00 km |
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux |
2.50 m
|
Largeur moyenne à pleins bords après travaux |
Non renseigné |
Pente moyenne | 0.08 ‰ |
Débit moyen |
Non renseigné |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau |
FRGR2158 |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Code ROE |
Non renseigné |
Localisation
Pays | France |
Bassins |
Loire-Bretagne |
Région(s) |
CENTRE |
Département(s) |
INDRE-ET-LOIRE (37) |
Communes(s) |
SORIGNY (37250) |
Région | CENTRE-VAL DE LOIRE |
Les objectifs du maître d'ouvrage
<p>Améliorer la qualité de l’eau et des habitats du cours d’eau</p>
<p>Améliorer la qualité paysagère du site</p>
<p>Faire évoluer l’image de la rivière auprès des riverains (le ruisseau n’est pas « seulement » un collecteur des eaux de pluies)</p>
Le milieu et les pressions
<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">Le ruisseau du Mardereau est un affluent de l’Indre de <!--?xml:namespace prefix = st1 /--><st1:metricconverter productid="5.25 kilom│tres" w:st="on">5.25 kilomètres</st1:metricconverter>. Le bassin versant de 8,5 km2 est largement dominé par les cultures. L’intensification des pressions agricoles depuis 1941 s’est traduite par la création d’un important réseau de drainage et la disparition de nombreuses haies et de mares. Sur le bassin versant, les surfaces imperméabilisées ne cessent d’augmenter du fait de la proximité de l’agglomération de Tours. L’ensemble de ces pressions fait que la problématique « inondation » est très présente sur le secteur. A Sorigny, le ruisseau du Mardereau a été redressé, recalibré et, sur une portion amont, bétonné, détruisant les habitats du cours d’eau.</p>
Les opportunités d'intervention
<p style="TEXT-ALIGN: justify">Sous l’impulsion du syndicat intercommunal d’aménagement de la vallée de l’Indre (SAVI), le projet pilote de reméandrage a pu être réalisé. Le changement de municipalité a été un élément déclencheur pour la réalisation du projet. La précédente municipalité souhaitait réaliser un étang, alors que la nouvelle a reconnu l’intérêt du projet de reméandrage porté par le SAVI. Ce projet mettait en avant de manière pédagogique et sensibilisatrice l’amélioration des fonctionnalités du cours d’eau et la réalisation de ce projet.</p>
Les travaux et aménagements
<p style="TEXT-ALIGN: justify">Les travaux ont été réalisés sur un terrain communal en aval de la station d’épuration. Ils ont consisté à créer de nouveaux méandres sur le cours d’eau rectiligne, à apporter 8m3 de blocs et 24 m3 de cailloux et à combler les portions d’ancien lit court-circuitées. Ces travaux de génie civil ont été accompagnés de travaux de génie végétal avec la plantation de 80 espèces d’arbres, d’arbustes et d’hélophytes et la pose de quelques boudins hélophytiques pour la tenue de pieds de berges Les élèves de la maison familiale rural (MFR - lycée professionnel) ont participé à la phase chantier, en réalisant des plantations et des poses de blocs et de cailloux dans le lit du ruisseau.</p>
La démarche réglementaire
Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Avenant à la déclaration d’intérêt général (DIG) réalisée pour les travaux inscrits dans le contrat restauration entretien (CRE).
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.5.0 (A) Destruction de frayère
La gestion
<p style="TEXT-ALIGN: justify">La commune avait l’habitude d’entretenir la végétation du cours d’eau. Aujourd’hui, elle doit adapter ses techniques pour tenir comptes des aménagements. Une gestion sélective de la végétation sera réalisée.</p>
Le suivi
<p style="TEXT-ALIGN: justify">Un état des lieux, portant sur la flore, les macroinvertébrés, le profil en long et en travers, de la rivière a été réalisé en 2004 par le technicien de rivière accompagné d’un stagiaire et d’étudiants de la MFR. Ce dernier a été mis à jour en 2008. Depuis la réalisation du chantier, un bureau d’étude a fait l’inventaire des invertébrés et des diatomées. Les protocoles utilisés respectent la norme NFT 90-350 pour l’indice biologique global normalisé (IBGN) et la norme 90-354 pour l’indice biologique diatomique (IBD). Un suivi photographique est également en cours. Un sondage de quartier a été réalisé par les étudiants de la MFR afin de connaître l’opinion de la population sur l’état du ruisseau après aménagements.</p>
Le bilan et les perspectives
<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">Le linéaire du ruisseau a été augmenté et la section du lit d’étiage diminuée de moitié. L’apport de granulat a permis de reconstituer des radiers et des caches pour la faune aquatique. <br>Une trentaine d’espèces végétales sont réapparues spontanément et le nombre d’espèces de libellule a également augmenté.<br>La station d'épuration qui, ponctuellement, provoquait des problèmes de qualité d'eau a été remise aux normes en 2010 et déplacée hors lit majeur, sur un autre secteur. <br>Les résultats de la consultation des riverains montrent qu’ils sont très satisfaits des résultats. L’organisation de journées d’information et de sensibilisation en amont du projet et l’intégration d’un ensemble d’acteurs locaux dans la conception et la réalisation des travaux ont participé à l’acceptation et l’appropriation de ce programme par les élus locaux et les riverains.<br>Ce chantier, réalisé au centre du village, doit servir de site vitrine pour les futurs projets à mener sur les communes voisines. <br>Une deuxième tranche de travaux a été réalisée en janvier 2012 : un tronçon de 210 m à l'origine, dont 35 m de lit bétonné, a été reméandré sur 275 m, en complément avec de la recharge granulométrique, le retalutage des berges puis la mise en place de plantations courant avril 2012. Des opérations sur le bassin versant ont également été réalisées : plantations de haies et restauration d'annexes hydrauliques avec la création de mares. Le syndicat prévoit, à l'avenir, la poursuite de ce type d'aménagement. <br> </p>
La valorisation de l'opération
<p>La commune a déposé un dossier de participation aux Trophées de l’eau Loire-Bretagne 2009. Un article dans la presse et dans le bulletin municipal de Sorigny ont décrit le projet. Une visite de fin de chantier a été organisée par le syndicat. Au total c’est une quarantaine de personnes qui a assisté à cette visite. Parmi les présents, on notera une majorité de techniciens, une quinzaine d’élus, quatre membres d’association de pêche et trois membres d’association de protection de la nature.</p>


Coûts
Coût des études préalables | Non renseigné |
Coût des acquisitions | Non renseigné |
Coût des travaux et aménagement |
19 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 82 |
Coût de la valorisation | Non renseigné |
Coût du suivi | Non renseigné |
Coût total de l’opération | 19 000 € HT |
Témoignage
Existence d'un témoignage | |
Témoignage | Non renseigné |
Partenaires et maître d'ouvrage
Partenaires financiers et financements | - Syndicat intercommunal d’aménagement de la vallée de l’Indre (100%)) |
Partenaires techniques du projet | - Onema délégation interrégionale Centre - Poitou-Charentes - Direction départementale de l’agriculture et des forêts |
Maître d'ouvrage |
Le Syndicat intercommunal d’aménagement de la vallée de l’Indre (SAVI)
|
Contacts | David Laurendeau |
mairie de Pont de Ruan 37260 PONT-DE-RUAN
synd_amenagement_indre_affluents@yahoo.fr |
Maître d'ouvrage | |
Contacts |
|
Référence(s) bibliographique(s)
<p>LAURENDEAU D. (2008). « Dossier d’incidence loi sur l’eau. Projet de reméandrage a Sorigny (37) ». Syndicat d’aménagement de la vallée de l’Indre : 29</p>
Gestion adaptative des ouvrages hydrauliques de la Sèvre Nantaise et du Thouet
Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 30/12/2009
Créée le 30/12/2009
L'opération
Catégories | Restauration et réhabilitation |
Type d'opération |
Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux |
Type de milieux concerné | Cours d'eau de plaine |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) |
Qualité de l’eau Continuité écologique Bon état des habitats |
Début des travaux Fin des travaux |
|
Linéaire concerné par les travaux |
Non renseigné |
Cours d'eau dans la partie restaurée
Nom | La Sèvre Nantaise |
Distance à la source |
Non renseigné |
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux |
Non renseigné |
Largeur moyenne à pleins bords après travaux |
Non renseigné |
Pente moyenne | 1.54 ‰ |
Débit moyen | 8.00 m3/s |
Nom | |
Distance à la source |
Non renseigné |
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux |
Non renseigné |
Largeur moyenne à pleins bords après travaux |
Non renseigné |
Pente moyenne |
Non renseigné |
Débit moyen |
Non renseigné |
Longueur |
Non renseigné |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau |
FRGR0547a FRGR0548 FRGR0547b |
Référence du site Natura 2000 |
FR5400442
|
Code ROE |
Non renseigné |
Localisation
Pays | France |
Bassins |
Loire-Bretagne |
Région(s) |
PAYS DE LA LOIRE |
Département(s) |
LOIRE-ATLANTIQUE (44) MAINE-ET-LOIRE (49) VENDEE (85) |
Région | PAYS DE LA LOIRE |
Les objectifs du maître d'ouvrage
<p>Améliorer les outils d’aide à la décision pour la gestion des ouvrages</p>
<p>Contribuer à l’amélioration de la qualité biologique des cours d’eau et notamment améliorer leur fonctionnement physique</p>
<p>Restaurer la continuité écologique</p>
Le milieu et les pressions
<p style="text-align: justify;">La Sèvre Nantaise et le Thouet sont des affluents de la Loire. La Sèvre Nantaise s’écoule sur 159 kilomètres et draine un bassin versant de 2 356 km². Le Thouet s’écoule sur 159 kilomètres et draine un bassin versant de 3 452 km². On recense près de 380 km de cours d’eau principaux sur la Sèvre (Sèvre Nantaise, Moine, Maine, Sanguèze, Ouin) auxquelles s’ajoutent plus de 1900 km de petits cours d’eau, ces derniers pouvant être permanents ou temporaires. Sur le bassin du Thouet, on recense 2493 km de cours d’eau dont les principaux affluents sont l’Argenton, la Dive, le Thouaret et le Cébron.<br>L’ensemble de ce réseau constitue un axe de colonisation privilégié des civelles et des anguillettes. La Sèvre Nantaise aval a historiquement accueilli une population d’aloses aujourd’hui disparue et possède également les conditions pour accueillir la lamproie marine. <br>Sur l’ensemble des deux bassins, de nombreux ouvrages hydrauliques ont été construits dans le lit de la rivière. Leur présence était liée à l’utilisation de la force hydraulique (moulins). Par la suite et pour la très grande majorité des sites, les retenues ont été utilisées pour les loisirs et pour l’agrément : randonnées, pêches, activités nautiques, agrément paysager, ainsi que pour l’agriculture (irrigation) et l’alimentation en eau potable. Ainsi, c’est près de 355 ouvrages qui ont été recensés sur ces deux bassins versants (240 pour les cours principaux du bassin de la Sèvre Nantaise et, 115 pour le cours du Thouet). La plupart de ces ouvrages sont aujourd’hui rarement manœuvrés, et beaucoup d’entre eux sont même à l’état d’abandon. Par contre, leur perturbation est toujours active. Ainsi, les écoulements sont modifiés (stagnation, réchauffement de l’eau, banalisation des milieux…) et la mobilité des poissons et des sédiments est stoppée.<br> </p>
Les opportunités d'intervention
<p style="text-align: justify;">Le processus de dégradation des ouvrages, le coût du maintien des aménagements, l’incidence écologique négative induite par les ouvrages et les conflits d’usages ont poussés, en 2002, l’Institution interdépartementale du bassin de la Sèvre Nantaise (IIBSN) et le syndicat mixte de la vallée du Thouet (SMVT) à mener une réflexion sur le devenir des ouvrages. Depuis 2004, ces deux syndicats ont investi des moyens conséquents pour mieux appréhender la problématique des aménagements hydrauliques et de l’évolution des paysages associés. Une méthode d’évaluation des sites a été mise au point dans un premier temps sur le bassin de la Sèvre Nantaise avant d’être adaptée sur celui du Thouet : une grille d’analyse multicritères participative permet de qualifier les intérêts collectifs et les impacts écologiques négatifs des ouvrages du bassin. Les critères utilisés sont des critères écologiques et sociologiques.</p>
Les travaux et aménagements
<p style="text-align: justify;">Plus de 300 sites hydrauliques ont fait l’objet de l’analyse multicritère participative (engagée en 2002) afin, entre autres, d’élaborer des programmes d’intervention comprenant des opérations de renaturation. Les résultats de l’analyse indiquent si la conservation de la ligne d’eau pour un ouvrage donné est d’intérêt collectif ou si celui-ci génère des impacts écologiques négatifs sur le fonctionnement du cours d’eau. Le maintien de l’ouvrage, l’amélioration de la gestion hydraulique, l’équipement, la modification ou la suppression de la structure de l’ouvrage sont des solutions possibles. Dans un premier temps, trois premiers chantiers pilotes d’ouvertures de vannes et d’abaissements d’ouvrages ont pu être réalisés. D’autres cas sont à l’étude ou en cours de réalisation. Sur le bassin de la Sèvre Nantaise, ces actions ont été menées par les syndicats de rivière locaux : <br>- Abaissement sur 300 mètres linéaires en amont du clapet des Planches (0,75 m de haut) sur le Thouet au Tallud : SMVT, commune du Tallud<br>- Abaissement de 1.5 mètre du niveau du plan d’eau de la Motte sur la Sanguèze à Mouzillon : syndicat de la Sanguèze. <br>- Ouvertures permanentes de deux vannes sur la Moine à Cholet : syndicat de la Moine.<br> </p>
La démarche réglementaire
Non concerné
La gestion
Non renseigné
Le suivi
<p style="text-align: justify;">Les trois chantiers pilotes ont été suivis avant et après travaux. Pour le Thouet, seule la biologie a été suivie par un bureau d’étude : indice biologique global normalisé (IBGN), indice biologique diatomique (IBD), indice macrophytes et indice poisson. Sur la Sanguèze, la faune, la flore, la qualité biologique de l’eau, l’hydromorphologie, les habitats et les perceptions sociales ont été évalués. Enfin sur la Moine, en plus des indicateurs suivis sur la Sanguèze, des suivis physico-chimiques ont été menés.</p>
Le bilan et les perspectives
<p style="text-align: justify;">La démarche menée par l’IIBSN et le SMVT, en partenariat avec les syndicats de rivière, dont ceux de la Sanguèze et de la Moine sur le bassin de la Sèvre, et les communes, vise à motiver et aider les maîtres d’ouvrages locaux à mener des actions en faveur de la restauration de la continuité. Les bilans des chantiers pilotes semblent plutôt positifs puisque les résultats des suivis montrent une amélioration du milieu sur les plans physique, chimique et biologique, ainsi qu’au niveau de la perception locale des projets. L’eutrophisation a diminué sur l'ensemble des sites et les habitats se sont diversifiés. Des atterrissements se sont créés et se sont végétalisés. Dans l’ensemble, le nombre d’espèces végétales et d’invertébrés inféodés aux milieux courants a augmenté. Par contre concernant les populations piscicoles, les résultats sont encore médiocres, surement lié à la qualité de l’eau qui reste moyenne. Les problèmes de qualité d’eau sont en partie liés aux apports provenant du bassin versant. <br>La réussite des expérimentations de la Motte et de Plessis-Nombretière a permis aux syndicats de la Sanguèze et de la Moine d’initier, dans la continuité de ces sites, des projets ambitieux d’effacement d’ouvrages sur des portions de cours d’eau plus importantes (notamment, 15 km et 6 ouvrages sur la Sanguèze aval). <br>Depuis 2010, sur la Moine, les vannes du seuil de Plessis-Nombretière ont été démantelées. Par ailleurs, 5 autres ouvrages ont été totalement ou partiellement effacés dans la traversée de la commune de Cholet, ce qui représente un linéaire d'environ 6 km d'écoulement libre restauré. Le Syndicat Mixte pour l'Aménagement de la Moine a également souhaité restaurer la capacité d'expansion des crues en aval du site, avec la réouverture du lit majeur. Cette action permet de réduire de 25 cm le niveau des eaux pour une crue centennale (par modélisation), dans un quartier très vulnérable aux inondations.<br>Dans le cadre du Contrat Restauration Entretien (CRE) du bassin Sèvre Nantaise 2008-2013, d'autres actions de restauration de la continuité écologique et des milieux aquatiques sont engagées sur différents territoires de syndicats de rivière (effacements de clapets sur l'Ouine et la Sèvre Nantaise et remise en eau d'un bras secondaire, ouvertures d’une brèche sur une chaussée de la Maine, contournement d’une chaussée de moulin sur la Sèvre Nantaise aval…)<br>En 2012, 54 sites hydrauliques font l'objet d'actions intégrées dans le CRE (études ou travaux) et destinées à l'amélioration de la continuité écologique sur la Sèvre Nantaise. D'ici 2013, 27 sites auront fait l'objet de travaux d'aménagement pour la continuité.<br>En 2009, le SMVT et l'IIBSN ont lancé une étude s'inscrivant dans la continuité "recherche-action sur la problématique du devenir des seuils en rivière et des paysages", engagée en 2002. Cette étude est réalisée afin de valoriser le travail de collecte de données effectué et permettre ainsi de mieux comprendre l'évolution des représentations sociales de la rivière, les pratiques et usages dans les fonds de vallées. <br>Elle a pour vocation de s'intégrer dans un programme de recherche interdisciplinaire portant sur la géodiversité des vallées de l'Ouest, en lien avec les plateformes Eau-Espace-Espèces et Patrimoine du Plan Loire Grandeur Nature III (2007-2013). <br> </p>
La valorisation de l'opération
<p style="text-align: justify;">Réalisation par l’IIBSN et le SMVT de publications pédagogiques (plaquettes, guides), documentaire vidéo, d’un colloque en 2010 et mise en ligne d’informations sur les sites internet de l’IISBN et du SMVT. Une enquête auprès du grand public portant sur la perception ainsi que les pratiques et usages en fond de vallée a été réalisée en 2009 par le CNRS, en partenariat avec le SMVT et l'IIBSN.</p>


Site officiel de la Sèvre Nantaise
Site officiel de la Vallée du Thouet
Coûts
<p>Coût de l’étude multicritère SMVT sur 15 mois (recrutement d’un chargé de mission spécialisé): 50 000 € HT</p>
Coût des études préalables | Non renseigné |
Coût des acquisitions | Non renseigné |
Coût des travaux et aménagement |
Non renseigné
soit, au mètre linéaire : Non renseigné |
Coût de la valorisation | Non renseigné |
Coût du suivi | Non renseigné |
Coût total de l’opération | Non renseigné |
Témoignage
Existence d'un témoignage | |
Témoignage | Non renseigné |
Partenaires et maître d'ouvrage
Partenaires financiers et financements | - agence de l’eau - conseils régionaux - fonds structurels européens LEADER+ |
Partenaires techniques du projet | - Université de Nantes (Régis Barraud) - GEOLITTOMER |
Maître d'ouvrage |
Syndicat mixte de la vallée du Thouet, Institution interdépartementale du bassin de la Sèvre nantaise
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Contacts | Antoine Charrier & Olivier Constantin |
Institution interdépartementale du bassin de la Sèvre nantaise (IIBSN)
Syndicat mixte de la vallée du Thouet (SMVT)
smvt@valleeduthouet.fr
acharrier@sevre-nantaise.com |
Maître d'ouvrage | |
Contacts |
|
Référence(s) bibliographique(s)
<p>BARRAUD, R. (2007). Vers un "tiers-paysage". Géographie paysagère des fonds de vallées sud-armoricaines. Héritage, évolution, adaptation. Géographie, Université de Nantes: 408</p>
<p>http://www.sevre-nantaise.com/</p>
Effacement du plan d’eau de Coupeau sur le Vicoin et réaménagement du lit mineur
Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 21/12/2009
Créée le 21/12/2009
L'opération
Catégories | Restauration et réhabilitation |
Type d'opération |
Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau |
Type de milieux concerné | Cours d'eau de zone intermédiaire |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) |
Continuité écologique |
Début des travaux Fin des travaux |
avril 2008 octobre 2010 |
Linéaire concerné par les travaux | 800 m |
Cours d'eau dans la partie restaurée
Nom | Le Vicoin |
Distance à la source | 28.00 km |
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux |
10.00 m
|
Largeur moyenne à pleins bords après travaux |
Non renseigné |
Pente moyenne | 2.00 ‰ |
Débit moyen | 1.90 m3/s |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau |
FRGR0517 |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Code ROE |
Non renseigné |
Localisation
Pays | France |
Bassins |
Loire-Bretagne |
Région(s) |
PAYS DE LA LOIRE |
Département(s) |
MAYENNE (53) |
Communes(s) |
SAINT-BERTHEVIN (53201) |
Région | PAYS DE LA LOIRE |
Les objectifs du maître d'ouvrage
<p>Gestion durable du transit sédimentaire à des coûts acceptables</p>
<p>Restauration de l’hydrosystème et de la continuité écologique</p>
<p>Aménagement d’espaces de loisirs et de détente (randonnée, animation culturelle, sentier d’interprétation, pêche…)</p>
Le milieu et les pressions
<p>Le Vicoin est un cours d’eau de deuxième catégorie piscicole de 47 kilomètres de long. Affluent de la Mayenne, il draine un bassin versant de 235 km2. Le bassin versant est dominé par l’agriculture et la vallée est caractérisée par des coteaux boisés. De nombreux ouvrages sont présents sur le linéaire du Vicoin, dont le seuil du plan d'eau de Coupeau créé en 1969. Cet étang, fermé par un clapet de 9 mètres de large pour 1,80 mètre de hauteur, fait 3 hectares, soit 800 mètres de longueur sur 40 mètres de largeur au maximum. Aucun enjeu hydraulique de rétention des eaux pluviales ne s'impose sur ce plan d’eau qui n’a pas de rôle de régulation des débits. Par contre, de nombreuses activités de loisirs, restaurant, camping, pêche et surtout promenade y sont rattachées. Cet ouvrage fait obstacle à la continuité écologique et constitue un véritable piège à sédiments. Le plan d’eau est eutrophisé et une dérive typologique du peuplement piscicole est observée.</p>
Les opportunités d'intervention
<p>Le site nécessitait des curages relativement fréquents (tous les 6 à 10 ans) et les volumes extraits étaient de plus en plus importants. Suite aux trois derniers curages, en 1988 pour 15000 m 3, en 1996 pour 8 000 m3 et en 2004 pour 30 000 m3 (110 000 €), il a été décidé de lancer une étude pour connaître les possibilités alternatives d'aménagement du site avec pour objectif de régler le problème de l’envasement. 3 scénarii alternatifs ont été proposés. La mairie de Saint-Berthevin s’est entouré d’un groupe de travail associant les représentants des collectivités (commune, syndicat de bassin du Vicoin, conseil général), les pêcheurs (association communale, fédération de la pêche de la Mayenne), les professionnels du tourisme (office du tourisme, restaurateur du Moulin de Coupeau), l’association de protection de l'environnement la Cardamine et les administrations (agence de l'eau, direction départementale de l’agriculture et des forêts – DDAF-, conseil supérieur de la pêche -nouvellement office national de l’eau et des milieux aquatiques- direction régionale de l’environnement - DIREN) et la commission locale de l’eau du Sage pour étudier les différents scénarii. Les membres du groupe de travail ont, à l'unanimité, adopté le scénario qui permet un retour du Vicoin à l'état naturel. Le groupe de travail a été consensuel et pragmatique.</p>
Les travaux et aménagements
<p>A l’issue du curage de 2004, le clapet n’a pas été remonté. Le plan d’eau a été laissé en vidange plusieurs mois permettant au cours d’eau de retracer un lit préférentiel. En 2008, l’ouvrage a été démantelé. Le lit du Vicoin a été remodelé dans l’emprise de l’ancien plan d’eau en respectant le tracé que le Vicoin avait repris naturellement. Un lit mineur de 4 mètres de large en moyenne (2 mètres à l’étiage) a été façonné. Quelques travaux sur les berges ont été réalisés. Il s’agit de génie végétal notamment, de recharge granulométrique et de créations de banquettes. Des zones humides latérales mises en eau pendant les crues ont aussi été créées. Le site de Coupeau étant un lieu de loisirs, des aménagements récréatifs et touristiques comme des sentiers balisés, des passerelles, des platelages (planchers bois sur pilotis) seront aménagés sur l’ensemble du site en 2010. Le coût de ces aménagements est estimé à 163 700 € HT.</p>
La démarche réglementaire
Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
2.2.3.0 (A) Rejet dans les eaux de surface
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.4.0 (A) Consolidation ou protection des berges
3.2.2.0 (A) Installations, ouvrages ou remblais dans le lit majeur d'un cours d'eau
La gestion
<p>L’entretien ultérieur de la végétation aux abords du cours d’eau sera réalisé dans un premier temps en régie par les services des espaces verts de la commune.</p>
Le suivi
<p>Aucun état initial n’a été réalisé hormis celui demandé dans le dossier d’autorisation. Il est principalement basé sur de la bibliographie. Aucun suivi biologique n’a été mené suite aux travaux. L'association de protection de l'environnement locale (la Cardamine) souhaite s'engager sur un suivi botanique.</p>
Le bilan et les perspectives
<p>Les premières constatations sont pour le moment conformes aux attentes et mettent en évidence une bonne stabilisation du nouveau lit, une diversité des faciès d’écoulement. Le bénéfice sur les espèces sera important puisqu'il s'agit d'un effacement d’ouvrage. Toutefois aucun suivi ne permettra de l’évaluer, ce qui constitue un des points faibles du projet. La collectivité a souhaité s’adapter au processus d’ajustement naturel du Vicoin, la réhabilitation du lit a davantage servi à accompagner les réactions naturelles du cours d’eau, plutôt que de créer quelque chose d’artificiel. Toutefois, le côté touristique du site a incité les élus à vouloir des résultats paysagers rapides, ce qui les a poussés à demander un processus de renaturation accéléré dans le lit du Vicoin. La transformation du site, relativement impopulaire au départ, a finalement été très bien acceptée par les usagers. De ce point de vue, il s’agit incontestablement d’une réussite sur le plan social. Monsieur le Maire de Saint-Berthevin décrit le site de Coupeau comme étant le « poumon vert » de la ville. Il a ainsi la volonté de constituer sur ce site une vitrine d’éducation à l’environnement, d’améliorer l’accessibilité notamment pour les personnes à mobilité réduite, de prolonger ces aménagements en aval sur le site du « petit Saint-Berthevin », de créer un théâtre de verdure à plus long terme dans le respect de l’état naturel du site. Pour la Mairie, ce projet est une réussite, le budget a été respecté. L’effacement du plan d’eau semblait la solution économiquement durable sur le plan financier car les coûts d’entretien devenaient de plus en plus fréquents et de plus en plus onéreux. La collectivité a le sentiment d’avoir favorisé la biodiversité, participé à préserver l’environnement et amélioré le cadre de vie de la commune. Ce site constitue aujourd’hui un site vitrine. Il sert de référence, d'une part sur le plan de la réalisation en elle-même, d'autre par comme site de visite pour motiver les autres élus du département (et même d'autres départements). Ce projet réussi a servi de point d’appui pour l’élaboration du contrat de restauration et d’entretien par le syndicat qui inclut 29 démantèlements d’ouvrages.</p>
La valorisation de l'opération
<p>Des actions de mise en valeurs pédagogiques seront mises en œuvre en partenariat avec l’association Cardamine, les écoles et les centres de loisirs. Pendant la durée des travaux, de nombreuses actions de communications ont été réalisées dans la presse locale, le journal municipal et le site internet de la commune, sur des panneaux d’informations sur le site, et par un reportage de France 3 télévision. La signature du contrat de restauration lié au Sage Mayenne a été précédée d’une visite du site en présence des élus du département, de la région et de Madame la Préfète, avec article de presse à la clé.</p><p>L'Agence de l'eau Loire-Bretagne a également valorisé l'action dans une vidéo.</p>
Le projet a reçu la « mention spéciale du jury » lors des Trophées de l’eau Loire-Bretagne 2009.

Site officiel de la commune de Saint Berthevin
Vidéo - Effacement de la retenue de Coupeau sur le Vicoin (AELB)
Coûts
Coût des études préalables | 61 210 € HT |
Coût des acquisitions | Non renseigné |
Coût des travaux et aménagement |
443 135 € HT
soit, au mètre linéaire : 554 |
Coût de la valorisation | 16 720 € HT |
Coût du suivi | Non renseigné |
Coût total de l’opération | 521 065 € HT |
Témoignage
Existence d'un témoignage | |
Témoignage | Non renseigné |
Partenaires et maître d'ouvrage
Partenaires financiers et financements | - agence de l'eau (40%) - conseil général (13%) - conseil régional (6%) - ministère de l'intérieur (pour les aménagements récréatifs et touristiques) 6% - syndicat du bassin du vicoin (1%) |
Partenaires techniques du projet | - Onema service départemental - Direction régionale de l’environnement (DIREN) - Direction départementale de l’agriculture et des forêts (DDAF) - Fédération départementale de la pêche |
Maître d'ouvrage |
Commune de Saint-Berthevin
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Contacts | Evelyne Avril |
Mairie de Saint-Berthevin
Place de l’Europe - BP 4255 - 53 942 SAINT-BERTHEVIN Cedex
evelyne.avril@ville-saint-berthevin.fr |
Maître d'ouvrage | |
Contacts |
|
Référence(s) bibliographique(s)
Non renseigné