action visant à rétablir les processus naturels qui ont été altérés

Effacement du seuil de Cussy sur le ruisseau de la Maria

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 02/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2004
septembre 2004
Linéaire concerné par les travaux 10 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Maria
Distance à la source 5.40 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
3.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR218
Référence du site Natura 2000
FR2600986
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) BOURGOGNE
Département(s) NIEVRE (58)
Communes(s) ONLAY (58199)
VILLAPOURCON (58309)
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Rétablir la continuité écologique en restaurant d’une part les possibilités de migrations pour la truite, le chabot et l’écrevisse à pieds blancs, et d’autre part le transit sédimentaire.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Affluent en rive droite de la Dragne, le ruisseau de la Maria est un cours d’eau de première catégorie piscicole de 10 kilomètres de long. Il s’écoule dans un bassin versant de 15 km2, à 90 % sous couvert forestier. La population piscicole est constituée à priori de deux espèces : la truite commune et le chabot. L’écrevisse à pieds blancs est présente sur un petit secteur.<br>Le bassin versant de la Maria présente très peu de perturbations anthropiques. Seule la présence d’un seuil, un kilomètre avant sa confluence avec la Dragne, dégrade le milieu. Ce seuil de 2 m de haut et de 8 m de large, est construit en 1932 pour alimenter en eau potable la commune de Moulins-Engilbert. Depuis la mise en place du seuil de la Rangère en 1951, le seuil de Cussy n’a plus aucun usage. Ce seuil a un impact fort sur le milieu car il constitue un obstacle infranchissable pour la montaison des truites, et difficilement franchissable pour la dévalaison des juvéniles. De plus, il empêche l’alimentation des zones aval en sable, gravier et blocs qui sont retenus en amont de l’obstacle.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Le parc naturel régional du Morvan en partenariat avec la fédération départementale de la pêche et en accord avec le syndicat d’eau potable et la commune de Moulins-Engilbert engage un projet de suppression de l’ouvrage.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Pendant la période de travaux, le cours d’eau est dévié dans un tuyau. Un filtre en paille est placé à l’aval de l’ouvrage pour piéger les sédiments fins. Les travaux commencent par l’extraction des sédiments en amont de l’ouvrage. Les matériaux sont régalés sur les côtés, les éléments grossiers étant laissés en bordure du cours d’eau pour être progressivement récupérés par ce dernier. Le seuil est ensuite détruit et les berges stabilisées par les blocs de la digue du seuil, mais aussi par des blocs pris dans les environs immédiats.</p>

La démarche réglementaire


Dossier de déclaration au titre de la loi pêche

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial est réalisé en 2002 sur le compartiment piscicole par le Conseil supérieur de la pêche (nouvellement Office national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques - Onema). Trois stations sont pêchées. Par la suite, deux campagnes de suivi sont menées : une en 2004, juste après les travaux, et une en 2009. Cette dernière campagne marque la fin du suivi de ce site.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">L’effacement du seuil permet la reconnexion de 9 kilomètres de cours d’eau. La composition du peuplement n’a pas changé après les travaux, la truite et le chabot restant les deux espèces recensées. Cette composition est tout à fait conforme avec la situation du cours d’eau qui correspond à une zone à truite.<br>Les suivis de 2004 mettent en évidence une recolonisation du secteur amont par les alevins de truites. En 2009, la population de truite augmente et atteint son niveau d’équilibre.<br>En 2004, la zone lotique recréée dans l’ancienne emprise du seuil est immédiatement recolonisée par les chabots. En 2009, les populations de chabot diminuent. Le suivi de l’évolution de ces populations mériterait d'être poursuivi en élaborant notamment des comparaisons avec des cours d’eau voisins. <br>Cet effacement permet de rétablir le transport solide. Un apport significatif de gravier à l’aval est observé rétablissant un habitat favorable à la reproduction de la truite. La végétation recolonise naturellement le milieu et stabilise les berges. Les berges stabilisées par les blocs ne subissent pas d’érosion latérale. Plus en amont, le lit présente une succession de micro-seuils dégagés par l’érosion régressive ; ils ne font pas obstacle au franchissement piscicole et participent à la diversité des habitats.<br>Alors qu’on notait avant 2004 une surexploitation des zones de frayères en aval du barrage au détriment des secteurs amont, cet effacement rétablit un équilibre en matière de répartition d’habitats de reproduction. <br>Dans le cadre du programme Life "continuité écologique"(2011-2015), piloté par le PNR du Morvan et le PNR des Ballons des Vosges, de nombreuses actions en faveur de l'amélioration des milieux aquatiques sont réalisées. Ainsi le PNR travaille notamment au remplacement des passages busés pour le franchissement piscicole, à la restauration de la continuité écologique sur plusieurs ouvrages (effacement total ou partiel), mais également à la restauration de la ripisylve…<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Sans objet.</p>

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 10 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 10 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau - direction régionale de l’environnement (DIREN).
Partenaires techniques du projet - Fédération départementale de la pêche - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - délégation Bourgogne-Franche Comté et service départemental


Maître d'ouvrage Parc naturel régional du Morvan
Contacts Laurent Paris
  Parc naturel régional du Morvan
laurent.paris@parcdumorvan.org

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement du barrage de Kernansquillec sur le Leguer

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 02/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
août 1996
décembre 2000
Linéaire concerné par les travaux 2000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Léguer
Distance à la source 26.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
10.00 m
Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen 6.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d’eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR0046
Référence du site Natura 2000
FR5300008
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) BRETAGNE
Département(s) COTES-D'ARMOR (22)
Communes(s) PLOUNEVEZ-MOEDEC (22228)
Région BRETAGNE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Supprimer les risques liés à la présence du barrage.<BR>&nbsp;</P>
<P>Conserver la mémoire du site.</P>

Le milieu et les pressions

<P>&nbsp;Le Léguer est un petit fleuve de Bretagne de 58 kilomètres de long ; il se jette dans la Manche après avoir traversé la ville de Lannion. Le bassin versant de 280 km2 est constitué d’une vallée granitique étroite et encaissée. Cours d’eau de première catégorie, classé « rivière à poissons migrateurs », c’est l’une des rivières à saumons les plus renommées de la région. La papeterie Vallée, une des plus grosses usines du secteur, était installée sur les rives du Léguer à Belle-Isle-en-Terre. Entre 1920 et 1922, un barrage fut construit sur le Léguer afin d’alimenter l’usine en électricité. Faisant vivre plus d’un millier de personnes, l’usine et le barrage représentaient le progrès et la prospérité de la région. Le barrage, d’une hauteur de 15 mètres, créait une retenue d’eau d’environ 1,5 kilomètre de long. Malgré la présence d’un ascenseur à poissons, il était difficilement franchissable pour le saumon et constituait un obstacle infranchissable pour l’anguille.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;En 1965, la papeterie cesse son activité. Le barrage fournit alors l’électricité à EDF. Lors du renouvellement de la concession, le barrage est en mauvais état et l’intérêt économique est limité. L’ancien concessionnaire renonce à renouveler sa demande. Le barrage rentre dans le domaine public de l’État en 1994. Les problèmes liés à l’entretien de l’ouvrage incombent alors à l’État avec, outre le blocage de la continuité écologique, l’important envasement du plan d’eau dont l’eutrophisation est rendu visible par la prolifération d’algues vertes. Le risque de rupture devient également de plus en plus inquiétant et, faute d’entretien, le barrage de Kernansquillec commence à se fissurer et menace directement les habitations situées en aval. Suite aux importantes crues de l’hiver 1995, le gouvernement annonce le démantèlement du barrage au nom de la sécurité publique. Le permis de démolir est accordé par le préfet le 17 septembre 1996.</P>

Les travaux et aménagements

<P style="TEXT-ALIGN: justify">Le démantèlement a commencé par la vidange progressive de la retenue. Elle vise à éviter les phénomènes de colmatage en aval et à réduire au maximum les risques de pollution. Cette vidange durera cinq mois. 90 000 m3 de sédiments sont extraits dans le talweg originel du fleuve, retrouvé grâce aux archives cadastrales datant de Napoléon 1er. Les boues sont emmenées vers trois lagunes situées 400 m à l’aval. La rivière retrouve progressivement un lit préférentiel et trois seuils de 50 centimètres sont mis en place pour retenir les sédiments qui auraient échappé à l’aspiro-draguage, et limiter les risques d’érosion régressive. Avant l’ouverture complète des vannes, les poissons sont transférés en amont du barrage pour réduire les risques de mortalité liés à l’apport trop important de sédiments. Le barrage est ensuite démoli. Seule une voute est préservée comme symbole patrimonial de la prospérité de l’époque.<BR>En 2001, une fois le profil de la rivière stabilisé, des travaux de réhabilitation du lit sont réalisés. Seules les berges régulièrement instables font l’objet de végétalisation afin d’assurer la sécurité des futurs visiteurs. Le fond de l’ancien plan d’eau après ressuyage des vases restées sur place, est restauré en prairie naturelle.<BR>Le calendrier des travaux respecte le rythme de l’écosystème : opérations lourdes à l’étiage, ensemencement avant les crues hivernales, plantations pendant le repos végétatif…</P>

La démarche réglementaire


Réalisation d’une procédure d’urgence

La gestion

<P style="TEXT-ALIGN: justify">Depuis 2002, sept hectares de parcelles agricoles situées dans l’ancienne retenue sont exploités comme site d’estive par deux agriculteurs convertis en agriculture biologique. Les parcelles sont gérées par pâturage extensif.</P>

Le suivi

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Aucun état initial n&rsquo;a été réalisé. Pendant les travaux, la qualité de l&rsquo;eau a été en permanence surveillée et les résultats ont été régulièrement transmis à la population.<br />Suite à l&rsquo;effacement du barrage, aucun suivi spécifique n&rsquo;a été mis en place. Seules des études sur les invertébrés, par la méthode de l&rsquo;indice biologique global normalisé (IBGN), ont été réalisées en 1997 en amont et en aval de l&rsquo;ancien barrage. Deux stations du référentiel hydrobiologique et&nbsp;piscicole (RHP) sont présentes en amont et en aval du site. Elles sont assez éloignées du barrage et une station se trouve sur un affluent, le Loup. L&rsquo;étude des données piscicoles permet d&rsquo;observer la recolonisation du secteur par les migrateurs. Des indices d&rsquo;abondances du saumon sont réalisés tous les ans sur le cours d&rsquo;eau retrouvé depuis 1997.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<P style="TEXT-ALIGN: justify">Dans l’ensemble, les résultats visibles mais non quantifiés des différents compartiments (qualité de l’eau, état écologique…) sont très satisfaisants. La réhabilitation du site a été la moins interventionniste possible. Cinq ans après la vidange du plan d’eau, les berges s’étaient stabilisées, la rivière avait retrouvé ses méandres, son débit ainsi que sa pente s’étaient équilibrés. Des alternances de radiers et de mouilles sont apparues. La végétation de berge typique de ce milieu a recolonisé l’ensemble du site. Les différentes crues hivernales ont totalement décolmaté le substrat, laissant apparaitre une granulométrie hétérogène propice à la fraie des poissons.<BR>Les notes de qualité de l’eau et d’IBGN des stations RHP sont excellentes depuis 1994 et le sont restées après effacement.<BR>Pour les poissons, le saumon, absent sur le Loup avant l’arasement du barrage, est apparu en 1999, soit trois ans après l’effacement. Il y est présent depuis cette date, en nombre variable. L’effacement du barrage de Kernansquillec a permis la recolonisation de la zone amont sur au moins vingt-sept kilomètres. Pour l’anguille, l’évolution de la population est a priori identique à celle connue avant effacement, mais le manque de données précises rend l’interprétation difficile. Les indices d’abondances des anguilles réalisés récemment donnent des résultats faibles en amont et aval de Kernansquillec. D’autres ouvrages sont problématiques en aval. Il en est de même pour le saumon dans des conditions climatiques non pluvieuses. Des ouvrages bloquent la continuité en aval et ne permettent pas au site de Kernansquillec d’atteindre les résultats attendus.<BR>Malgré l’ampleur de l’opération, la vidange de la retenue n’a eu qu’un impact limité sur le cours d’eau. Seule une pisciculture située quelques kilomètres en aval a été temporairement perturbée par les vases. Tous les paramètres de potabilité ont été respectés.<BR>Au départ, le démantèlement a été assez mal accepté par les riverains qui voyaient dans ce projet la disparition du témoin de l’activité industrielle passée. L’association de la Vallée du Léguer a alors entrepris de réhabiliter et de valoriser le site de l’ancien barrage ainsi que l’ancienne usine. Les efforts de communication autour de l’avancement des travaux ont aussi été démultipliés. Ces démarches ont garanti l’acceptation et l’appropriation du projet par les riverains. De nombreux visiteurs viennent désormais voir le site de Kernansquillec. Depuis l’effacement, le site est fréquenté par les kayakistes.</P>

La valorisation de l'opération

<DIV> <P style="TEXT-ALIGN: justify">Douze kilomètres de sentiers pédestres jalonnés de panneaux d’information ont été créés. Cette valorisation met en avant les différents enjeux et usages existants le long de la vallée du Léguer. Par ailleurs, l’ancienne papeterie a été aménagée permettant aux visiteurs de redécouvrir le patrimoine industriel du territoire.<BR>Une vidéo retraçant l’histoire du démantèlement réalisée par Eau et Rivières de Bretagne et une plaquette de communication ont été produites. La plaquette « La renaissance d’une vallée. Démantèlement du barrage de Kernansquillec et réhabilitation du site » (MEDD 2002), est téléchargeable à l’adresse suivante :</P></DIV>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications


Coûts

Coût des études préalables 15 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 1 385 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 1 400 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - ministère de l’industrie (70 %) - agence de l’eau (20 %) - ministère de l’environnement (5 %) - Communauté européenne (5 %)
Partenaires techniques du projet - Association de la vallée du Léguer - Eau et Rivières de Bretagne - direction départementale de l’agriculture et de la forêt - Conseil supérieur de la pêche (nouvellement Onema)


Maître d'ouvrage L’État pour les travaux de démantèlement, la communauté des communes de Belle-Isle-en-Terre et Beg-Ar-C’hra pour le volet réhabilitation
Contacts Catherine Moret
  Association de la vallée du Léguer
association.leguer@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Arasement du seuil de Sainte-Marie sur la Roanne

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 01/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
juillet 2009
septembre 2009
Linéaire concerné par les travaux 150 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Roanne
Distance à la source 19.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
15.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 10.00 ‰
Débit moyen 1.27 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d’eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRFR88
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Adour-Garonne
Région(s) LIMOUSIN
Département(s) CORREZE (19)
Communes(s) DAMPNIAT (19068)
Région NOUVELLE-AQUITAINE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p style="text-align: justify;">Rétablir la continuité écologique sur la Roanne et permettre l’accès aux frayères des poissons remontant la Corrèze (saumon atlantique et truite fario notamment).</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La Roanne est un affluent de la Corrèze de 21 kilomètres de long. Son bassin versant de 105 km2 est essentiellement forestier. Ce cours d’eau classé au L.432-6 pour la préservation de la continuité écologique accueille le saumon de l’atlantique et la truite fario.<br>Au niveau de la commune de Dampniat, un seuil d’une hauteur de 1,90 m engendre une retenue d’environ 150 m. Une route départementale surplombe le cours d’eau en rive droite et des habitations sont construites à l’aval immédiat du seuil. La rive gauche est majoritairement occupée par une ripisylve assez dense.<br>Cet ouvrage est situé au tout début de l’axe de migration de la Roanne, à deux kilomètres seulement de la confluence. Il constitue un véritable verrou qui bloque la remontée des poissons migrateurs, d’autant que les ouvrages situés plus en amont ont déjà fait l’objet d’aménagements.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Classé au titre de l’article L.432-6 du Code de l’environnement et faisant partie de l’axe bleu du SDAGE Adour - Garonne, la Roanne devait être mise en conformité avec la règlementation. Informé par l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) de leurs devoirs, les neufs copropriétaires du seuil se sont vus dans l’obligation de mettre en conformité leur ouvrage. Le seuil, au moment des travaux, n’a plus d’usage économique, l’arasement constitue donc la solution la plus simple et la plus efficace.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Le seuil est arasé. Un point dur est conservé pour éviter une éventuelle déstabilisation du talus soutenant la route et les maisons en rive droite. La fosse d’affouillement en aval du seuil est comblée par des blocs disposés de manière cintrée afin de garantir une lame d’eau suffisante à l’étiage. Le mur de soutènement des berges en rive gauche ainsi que ses fondations sont démolis.<br>Afin de retrouver la largeur moyenne naturelle du cours d’eau, la berge en rive gauche est aménagée. Un caisson végétalisé est réalisé sur la partie amont. En aval, la berge est retalutée et confortée par des techniques végétales. En rive droite, des enrochements sur environ 45 m de long sont installés pour protéger le talus qui soutient la route. Les sédiments organiques les plus fins accumulés en amont du seuil sont curés, le reste des matériaux restant mobilisables par le cours d’eau. Une pêche de sauvetage est réalisée avant les travaux.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.4.0 (D) Consolidation ou protection des berges

La gestion

<p style="text-align: justify;">Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial portant sur l&rsquo;étude des profils en long et en travers du cours d&rsquo;eau est réalisé par un bureau d&rsquo;étude. Des études géotechniques en amont du seuil et des modélisations hydrauliques sont aussi entreprises. Aucun suivi post-travaux n&rsquo;est prévu.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Cette opération permet le rétablissement de la continuité écologique. Plusieurs dizaines de kilomètres de frayères potentielles de grands salmonidés sont réouvertes. Déchargés des obligations d’entretien et en conformité avec la règlementation, les propriétaires sont satisfaits de l’opération.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Rédactions d’articles dans la presse.</p>

Coûts

Coût des études préalables 13 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 99 600 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 118 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau (32 %) - conseil régional (20 %) - conseil général (20 %) - État (18 %) - copropriétaires (10 %)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental - conseil général - agence de l’eau - direction départementale de l’agriculture et de la forêt


Maître d'ouvrage Neuf copropriétaires du seuil
Contacts Onema, service départemental de la Corrèze
 
sd19@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement d’un seuil à la Roche d’Alès sur la Dême

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 01/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
août 2008
août 2008
Linéaire concerné par les travaux 300 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Dême
Distance à la source 10.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
4.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 4.00 ‰
Débit moyen 1.50 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d'eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR1093
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) CENTRE
Département(s) INDRE-ET-LOIRE (37)
Communes(s) MARRAY (37149)
Région CENTRE-VAL DE LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Se mettre en conformité avec la règlementation.<BR>&nbsp;</P>
<P>Rétablir la libre circulation pour la truite fario sur tout le cours de la Dême dans le département d'Indre-et-Loire</P>

Le milieu et les pressions

<P>&nbsp;La Dême est un affluent du Loir de 16,5 kilomètres de long. Ce cours d’eau est classé « cours d’eau à migrateurs » pour la truite fario.<BR>La Dême présente 17 ouvrages sur son linéaire. Ces derniers font obstacle à la continuité écologique et bloquent la migration des truites. Le décret du 1er avril 1905, modifié par le décret du 27 avril 1995, classe la Dême parmi les cours d’eau soumis au régime des échelles à poissons [art. 1er , paragraphe 2, de la loi du 31 mai 1865] pour la libre circulation des poissons migrateurs.<BR>Le Code de l’environnement [art. L.432-6 à L.432-8] définit les obligations des propriétaires d’ouvrages en matière de libre circulation des poissons migrateurs et leur impose une obligation de résultat. Il prévoit notamment :<BR>• d’équiper, sans indemnités, les ouvrages de dispositifs de franchissement ;<BR>• d’assurer le fonctionnement et l’entretien de ces dispositifs ;<BR>• de garantir et d’assurer la libre circulation des poissons migrateurs.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;En 2003, la fédération départementale pour la pêche, en partenariat avec la direction départementale de l’agriculture et de la forêt (DDAF) et en collaboration avec le Conseil supérieur de la pêche (CSP) devenu depuis Onema (Office national de l’eau et des milieux aquatiques), a expertisé tous les ouvrages des trois cours d’eau du département, soumis au régime des échelles à poissons (Dême, Long et Escotais).<BR>Suite à cette expertise, et en raison d’un contexte assez favorable au rétablissement de la libre circulation de la truite fario sur la Dême, la brigade départementale du CSP a décidé dans un premier temps, en accord avec la DDAF, d’informer verbalement chaque propriétaire du contexte réglementaire, de l’expertise réalisée sur leur(s) ouvrage(s) et des différentes propositions techniques envisageables. Une copie du rapport écrit transmis à la DDAF leur a ensuite été adressée. Chaque propriétaire a par la suite été mis en demeure, par courrier administratif, de se mettre en conformité vis-à-vis du Code de l’environnement dans un délai imparti. Le propriétaire de l’ouvrage à la Roche d’Alès, face à la vétusté de l’ouvrage et au coût de son aménagement pour sa mise en conformité, a opter pour l’effacement total du seuil. Les autres ouvrages ont fait l’objet d’ouverture de vannes ou d’équipements rustiques pour favoriser la franchissabilité par les espèces cibles.</P>

Les travaux et aménagements

<P>Les travaux ont été réalisés sur un terrain privé au niveau du château de la Roche d’Alès. Ils ont consisté à démanteler la vanne de l’ouvrage.</P>

La démarche réglementaire


Un document technique concernant l’effacement de l’ouvrage, réalisé et proposé par l’association de pêche locale, soumis au service de police de l’eau de la DDAF a été suffisant. Les travaux ont été réalisés après avis favorable de l’administration.

La gestion

<P>Aucune mesure particulière de gestion n’a été prise.</P>

Le suivi

<p>Aucun état initial n&rsquo;a été réalisé. Un suivi photographique avant et après travaux est en cours.<br />L&rsquo;Onema met en place depuis 2009 un suivi de l&rsquo;évolution des caractéristiques hydromorphologiques du secteur suite à l&rsquo;effacement de l&rsquo;ouvrage. Ce secteur fait également l&rsquo;objet d&rsquo;observations ponctuelles de reproductions de truites fario.</p>

Le bilan et les perspectives

<P>L’effacement de l’ouvrage a permis la réapparition d’une diversité d’habitat en amont de l’ouvrage : diversité des écoulements, hétérogénéité granulométrique, diversité des profils en travers. Une frayère a été observée le 20 novembre 2009 au droit du château de la Roche d’Alès.<BR>Après les travaux, le propriétaire a installé en compensation des micro-seuils de 10 à 20 cm. Ceux-ci devraient être, en accord avec le propriétaire, remodelés de façon à :<BR>• favoriser une meilleure diversification des écoulements à l’amont ;<BR>• être plus adaptés à la franchissabilité par les truites fario. Déchargé des obligations d’entretien de l’ouvrage, le propriétaire est satisfait des travaux réalisés.<BR>Aujourd’hui dans le département de l’Indre-et-Loire, tous les ouvrages de la Dême sont en conformité au titre de l’article L.432-6.</P>

La valorisation de l'opération

<P>Les travaux ont été présentés lors d’une réunion des élus du SAGE Loir, le 10 novembre 2009 à Saint-Paterne-Racan, sur le thème de l’hydromorphologie des cours d’eau.</P>

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 3 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 3 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - propriétaire (70 %). - Agence de l’eau (30 %),
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental - fédération départementale pour la pêche - Direction départementale de l'agriculture et de la forêt


Maître d'ouvrage Propriétaire de l’ouvrage
Contacts G. Ricou
  FDAAPPMA d’Indre et Loire
g.ricou-fedepeche37@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement de vingt petits ouvrages et diversification du lit mineur du Couasnon

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 01/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2006
juillet 2009
Linéaire concerné par les travaux 26686 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Couasnon
Distance à la source 0.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
3.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.80 ‰
Débit moyen 0.50 m3/s

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR1561
FRGR0453
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) PAYS DE LA LOIRE
Département(s) MAINE-ET-LOIRE (49)
Région PAYS DE LA LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Améliorer la qualité des habitats pour la truite fario.</p>
<p>Améliorer la qualité de l’eau.</p>
<p>Restaurer la continuité écologique.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Le Couasnon se jette dans l’Authion en deux bras après un parcours de 39,6 kilomètres. Les 14 km en amont de l’agglomération de Baugé sont classés en première catégorie piscicole alors que le reste du cours d’eau est classé en seconde catégorie. Le cours d’eau a été recalibré et rectifié dans les années 1970-1980. De nombreux ouvrages hydrauliques ponctuent le cours d’eau et influent sur son fonctionnement hydraulique. Vingt-sept clapets et cinq répartiteurs ont été installés pour les besoins de l’agriculture en plus des onze moulins déjà présents. Environ deux tiers des débits du Couasnon sont dérivés dans les biefs et les ouvrages des moulins</p><p style="text-align: justify;">Les travaux de curage, de rectification et de mise en place d’ouvrages hydrauliques, ont conduit à la baisse de la qualité de l’eau et la dégradation des habitats. Les ouvrages empêchent la libre circulation du poisson, provoquent l’envasement du cours<br>d’eau, entraînent la prolifération des végétaux aquatiques, le réchauffement de l’eau. Ils ont conduit à la disparition de la truite fario sur l’amont du cours d’eau.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Les pompages d’eau dans le Couasnon pour l’irrigation sont désormais interdits rendant de nombreux ouvrages inutiles. La restauration menée par le Syndicat intercommunal pour l’aménagement du Couasnon (SIAC) s’inscrit dans un contrat restauration entretien (CRE) signé en 2004 qui vise le libre écoulement des eaux (« reconquérir un débit d’étiage naturel ») et la diversification des habitats (« assurer la libre circulation des poissons »). Le Couasnon fait partie du territoire du SAGE de l’Authion en cours d’élaboration.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Entre 2004 et 2008, les clapets des 22 ouvrages ont été abaissés. Tous les ouvrages ont encore leurs structures béton et métallique mais les clapets de certains ne pourront plus être bougés, les câbles ayant été démontés.</p><p>Dans la partie classée en première catégorie piscicole, 550 tonnes de blocs ont été utilisées pour diversifier le lit et créer plus de 110 déflecteurs. 1 500 tonnes de graviers ont été amenées dans le cours d’eau pour reconstituer des radiers. À la suite de ces interventions, des repeuplements ont été effectués pour initier la recolonisation du cours d’eau par la truite fario dans la partie amont (introduction de 1 700 000 alevins de truite fario, Salmo trutta).</p><p>Dans la partie classée en deuxième catégorie piscicole, les apports de matériaux ont été de 580 tonnes de graviers et 474 tonnes de blocs. La dernière tranche de travaux s’est achevée en 2009 sur la partie aval où 505 tonnes de blocs, de pierres et de graviers ont été apportées.</p>

La démarche réglementaire


La dernière tranche réalisée sur la partie aval est dans une zone du plan de prévention du risque d’inondations (PPRI), ce qui a nécessité la création d’une zone d’expansion de crue équivalente au volume de matériaux apportés.

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p>Un état initial a été réalisé pour la définition des objectifs du CRE par un bureau d&rsquo;étude. Il porte sur la biologie, l&rsquo;hydraulique et la morphodynamique de la rivière. En 2008, une pêche électrique a été réalisée par la fédération de pêche sur deux stations situées dans la partie classée en première catégorie piscicole.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">La continuité écologique a été rétablie sur deux tronçons de 7 kilomètres chacun. Il reste un ouvrage entre ces deux tronçons (radier de pont de Singé) que le SIAC prévoit de traiter dans son contrat territorial de milieux aquatiques (CTMA) 2010-2015.</p><p style="text-align: justify;">Les pêches de 2008, en amont de Baugé, ont mis en évidence un peuplement piscicole proche du peuplement théorique de référence. Les gardons et les carpes ont disparu laissant la place aux truites et aux chabots. Les cyprinidés d’eaux vives et la lamproie de Planer ne sont pas encore revenus.</p><p style="text-align: justify;">Le cours d’eau s’est désenvasé et les phénomènes visuels dus à l’eutrophisation d’eutrophisation ont disparu.</p><p style="text-align: justify;">La technique de restauration choisie résulte d’un compromis entre bon état écologique et maintien des activités agricoles. Le contexte agricole n’a pas permis de travailler sur le lit majeur du cours d’eau, c’est pourquoi des déflecteurs ont été utilisés. Malheureusement cette technique pour redynamiser le milieu, est assez décevante sur le Couasnon. En effet, c’est un cours d’eau de faible énergie avec un écoulement lent et un transport solide faible. Presqu’aucune accumulation de matériaux en aval des déflecteurs n’est encore observée ; il faudra encore du temps pour que les atterrissements se créent. La recréation d’un lit sinueux dans le lit mineur n’a pu être observée. Les résultats sur la diversification des habitats sont donc plutôt mitigés à court terme. Pour les prochains travaux de restauration, la pose de banquettes rétrécissant le lit et permettant de recréer des sinuosités sera privilégiée.</p><p style="text-align: justify;">Le rapport coût / efficacité de l’opération est plutôt variable selon les actions. En effet, les gains de la restauration proviennent essentiellement de l’ouverture des clapets qui a eu un coût nul à très faible par rapport au coût des déflecteurs qui ont un impact immédiat faible.</p><p style="text-align: justify;">D’un point de vue social, les actions de diversification et de traitement de la ripisylve sont bien acceptées alors que les ouvertures de clapets sont toujours mal vues par les pêcheurs qui voient diminuer le niveau d’eau et disparaître les espèces d’eau calme. Le syndicat a rédigé un article pour répondre aux idées reçues sur le sujet ; voir http://www.sage-authion.fr/IMG/pdf/Courrier_Ouest_21_08_2009.pdf</p><p style="text-align: justify;">Sur la partie classée en deuxième catégorie, une frayère à brochets a été aménagée. La fédération de pêche souhaite également réintroduire des espèces sensibles absentes à l’heure actuelle.</p><p style="text-align: justify;">Dans le cadre du CTMA, le SIAC poursuit la réalisation d’opérations de restauration des milieux aquatiques. Il prévoit le reméandrage d’une partie du Couasnon au niveau de la commune de Pontigné. Il existe en effet, à cet endroit, un radier de pont problématique (Pont de Singé, 1,4 m de chute). Le SIAC souhaiterait recréer un lit plus sinueux et reconnecter les deux tronçons de continuité libérés par l’abaissement des 22 ouvrages entre 2004 et 2008.</p><p style="text-align: justify;">Le SIAC a également lancé, en octobre 2010, une étude préalable sur la situation de 160 ouvrages situés sur le Couasnon. Cette étude a déjà ouvert des possibilités de réalisation d’effacement ou de contournement pour certains ouvrages.</p>

La valorisation de l'opération

<p>• Panneaux informatifs sur le lieu des travaux.<br>• Publication de plaquettes et livrets de communication.<br>• Article dans Le Pêcheur d’Anjou (n°30, oct. 2008).</p>

Documents de communicationDocument de communications

Coûts

<p>Pour la première tranche : 171 120 €<br>Pour la dernière tranche : 36 000 €</p>
Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement Non renseigné
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 207 120 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau
Partenaires techniques du projet - Fédération départementale de la pêche


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal pour l’aménagement du Couasnon
Contacts Sylvain Royet
  Syndicat intercommunal pour l’aménagement du Couasnon 4, rue Foulques Nerra - 49150 Baugé
sia.couasnon@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement du seuil de Stalapos sur l’Alagnon

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 31/05/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2008
octobre 2009
Linéaire concerné par les travaux 400 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Alagnon
Distance à la source 15.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
5.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.50 ‰
Débit moyen 1.00 m3/s

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Site inscrit
Autres Cours d'eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0247
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) AUVERGNE
Département(s) CANTAL (15)
Communes(s) MURAT (15138)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Rétablir la continuité écologique.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;L’Alagnon est un affluent de l’Allier, qui prend sa source dans le mont Cantal à 1686 mètres d’altitude. Il draine un bassin versant de 1 044 km2 et parcourt un linéaire de 85 kilomètres. Le peuplement piscicole est composé de l’ombre commun et de la truite fario. Historiquement, le saumon atlantique était présent dans cette rivière classée « cours d’eau à migrateur » au titre de l’article L.432-6 du Code de l’environnement.<br>Entre les communes de Murat et d’Albepierre-Bredons, se trouve un seuil permettant l’alimentation en eau d’un moulin dont la prise d’eau est aujourd’hui comblée. L’ouvrage de 2,7 m de haut et 26,5 m de large est situé à proximité du camping municipal, en rive gauche, et de prairies de pâture, en rive droite.<br>Cet ouvrage est équipé d’une passe à poissons, dont l’efficacité est fortement limitée. La remontée des poissons est en effet impossible et la dévalaison très difficile. Par ailleurs, la retenue formée par ce seuil s’étendant sur 400 m est remplie par environ 6 000 m3 de sédiments.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Le rétablissement de la continuité piscicole sur l’axe Alagnon est un des objectifs principaux du contrat de rivière de l’Alagnon 2001-2007, porté par le syndicat intercommunal de gestion de l’Alagnon (SIGAL). Dès 2001, des concertations avec les acteurs du territoire concernés sont engagées.<br>Le seuil de Stalapos ne possédant plus d’usage, le propriétaire cède son droit d’eau en 2004. En 2008, les travaux d’arasement de l’ouvrage commençent.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Avant la réalisation des travaux, le cours d’eau est dévié pour permettre la mise à sec du seuil et de la retenue. Entre juin 2008 et juillet 2008, le seuil est arasé à la pelle mécanique. Le lit est ensuite terrassé et des enrochements sont mis en place pour prévenir l’érosion des berges du camping. Les berges sont retalutées, des plantations effectuées et le site est revégétalisé en novembre 2009.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.3.0 (A) impact sensible sur la luminosité

La gestion

<p>&nbsp;Sur la base d’un marché à bons de commande, le SIGAL contractualise avec une entreprise pour deux types d’intervention :<br>• le dégraissement des atterrissements : lorsque les sédiments réduisent de plus de 20 % la section originelle du lit à l’amont des ouvrages d’art, le président du SIGAL peut, sur proposition du comité de suivi, engager l’enlèvement partiel ou total des atterrissements ;<br>• l’intervention d’urgence : si le dépôt de matériaux lors d’une crue menace directement les ouvrages, l’entreprise doit pouvoir intervenir sous 12 h après décision du président du SIGAL.<br>Par ailleurs, si l’espace de liberté laissé à la rivière tend à être dépassé (environ 10 m en recul de l’ancien tracé de la berge), les berges pourront être protégées par du génie végétal.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial est réalisé par un bureau d&rsquo;études et porte sur le compartiment physique (méthode CarHyCE simplifiée). La fédération départementale de la pêche effectue un comptage des frayères à truites.<br />Des suivis sont prévus pour une durée de trois ans, à raison de deux à trois fois par an selon le contexte hydrologique. Ils permettront d&rsquo;étudier la dynamique physique de l&rsquo;Alagnon après arasement du seuil. Le comptage des frayères à truites sera réalisé autant d&rsquo;années que nécessaire.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt">Dès 2009, des réajustements morphologiques sont déjà observés. Dans la zone des travaux au droit du seuil, le lit s’est abaissé de 1,1 m ce qui semble être proche de l'équilibre. À 260 m en aval au niveau du pont de Stalapos, les dépôts de matériaux provoquent un exhaussement proche de 60 cm. Au niveau du pont SNCF (360 m à l'amont des travaux) et à 800 m en aval du seuil arasé, aucune influence significative suite aux travaux n’est observée. Les mesures réalisées en 2011 confirment cette tendance. A l'échelle du tronçon, le profil en long se stabilise, équilibré par des enfoncements et exhaussements locaux.<br>Les premiers comptages des frayères à truites révèlent une diminution au niveau de la zone des travaux : 63 frayères en 2007 et 3 frayères en 2008. Par contre, en amont de l’ancien seuil, une forte augmentation est observée : 37 frayères en 2007 et 91 en 2008.<br>Les impacts immédiats des travaux sur les populations de truites sont donc déjà annulés par la recolonisation extrêmement rapide de l’amont. <br>Les comptages des frayères en 2011 montrent une augmentation globale (sur tous les points de mesure) du nombre de frayères : au niveau de l'amont de l'ancien seuil, 125 frayères ont été dénombrées et 51 au niveau de la zone de travaux. <br>L'évolution du profil en long et l'augmentation du nombre de frayères montrent le gain écologique notable de cette opération. Le suivi des frayères ainsi que des profils en longs et en travers se poursuivra en 2012 et en 2013.</p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt">La bonne communication effectuée auprès du propriétaire de l’ouvrage est un point clé de la réussite de ce projet. Par ailleurs, le comité de pilotage composé d’un ensemble d’acteur du territoire (mairie, parc naturel régional, Direction départementale de l’agriculture et de la forêt, Office national de l’eau et des milieux aquatiques, fédération départementale de la pêche, agence de l’eau, conseil général, conseil régional, SNCF, Direction départementale de l’équipement, gestionnaire du camping) permet de définir un projet satisfaisant les intérêts de chacun.&nbsp;<br><br>Dans le cadre du Contrat Territorial de l'Alagnon 2011-2015, 15 ouvrages visés par le programme d'action pour le rétablissement de la continuité écologique seront équipés ou arasés.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Des articles dans la presse sont parus et des reportages ont été diffusés au journal télévisé régional.<br>On pourra se reporter à l’article de la revue de l’agence de l’eau Loire - Bretagne consacré à cette opération : « L’Eau en Loire - Bretagne », édition spéciale « Les Trophées de l’Eau en Loire - Bretagne », n° 79, novembre 2009, p. 24-25, téléchargeable à l’adresse suivante :</p><p style="text-align: justify;">Ce projet a également fait partie de la Campagne "Changeons de point de vue sur l'eau" lancée par les agences de l’eau, l’Onema et le ministère en charge de l’Écologie. Cette campagne qui donne la parole aux élus des différentes structures maitres d'ouvrage a été valorisée lors du salon des maires en novembre 2011.</p>
Le SIGAL a été lauréat aux « Trophées de l’eau » Loire - Bretagne de 2009 pour cette opération.

MédiasMédias

Coûts

Coût des études préalables 10 400 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 153 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 173 800 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (40%), - conseil général (25%) - conseil régional (15%) - syndicat mixte de gestion de l’Alagnon (10%) - fédération départementale de la pêche (10%)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - fédération départementale de la pêche.


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal de gestion de l’Alagnon et de ses affluents (SIGAL)
Contacts Guillaume Ponsonnaille
  47, rue Jean Lépine - 15500 Massiac
alagnon@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement du barrage de Fatou sur la Beaume

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 31/05/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2007
août 2007
Linéaire concerné par les travaux 50 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Beaume
Distance à la source 9.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 37.00 ‰
Débit moyen 0.23 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR1677
Référence du site Natura 2000
FR8301096
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) AUVERGNE
Département(s) HAUTE-LOIRE (43)
Communes(s) SOLIGNAC-SUR-LOIRE (43241)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Assurer la sécurité publique.</p>
<p>Rétablir la continuité écologique.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Beaume est un affluent de la Loire de 10 kilomètres de long. À la limite des communes de Solignac-sur-Loire et du Brignon, 2,7 kilomètres avant la confluence avec la Loire, le cours d’eau forme une chute d’eau naturelle de 27 mètres de hauteur. La qualité écologique du cours d’eau est assez bonne et le peuplement piscicole est composé de la truite, du vairon et du chabot. L’écrevisse à pieds blancs est également présente, le site étant classé au titre de Natura 2000 « rivières à écrevisses à pattes blanches ».<br>En 1907, un barrage de type poids en pierre maçonnées, d’une hauteur de chute de 6,10 mètres est construit sur la Beaume. Ce barrage est destiné à la production d’énergie hydroélectrique de l’usine de Fatou. Son exploitation s’arrête dans les années soixante. Situé à 400 mètres de sa confluence avec la Loire, il bloque la continuité écologique. Les sédiments accumulés derrière le barrage sont estimés à 6 000 m3.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;L’établissement public territorial de bassin (EPTB) Loire est devenu propriétaire de cet ouvrage au cours de l’année 1985 dans le cadre des acquisitions foncières du programme de Serre de la Fare. Pour des raisons de sécurité liées au mauvais état de l’ouvrage, il est décidé de procéder à l’effacement de ce dernier.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les travaux consistent à araser totalement le barrage et le bâtiment d’usine. L’opération s’est déroulée en quatre phases :<br>• durant l’étiage de juillet 2007 la retenue est vidangée. La Beaume est dérivée le long de la retenue jusqu’à l’aval du barrage. La vidange s’effectue ainsi progressivement. Un bassin de décantation est mis en place à l’aval du barrage afin de limiter l’apport de vases. Des pêches de sauvetages sont réalisées en amont et en aval du site, avant et après la vidange de la retenue ;<br>• le site est curé une fois les sédiments de la retenue devenus suffisamment secs. Après vérification de l’absence de toxicité, les sédiments sont stockés une année à l’amont de la retenue pour assèchement ;<br>• les éléments mobiles du barrage ainsi que les structures fixes sont démontées. L’usine est détruite ;<br>• les berges sont remises en état. Elles sont confortées à certains endroits à l’aide des matériaux issus du barrage. Des graviers sont apportés dans le lit mineur du cours d’eau. Un an après la fin des travaux, temps nécessaire au ressuyage des terrains de fond de retenue et des sédiments extraits, la zone de stockage des sédiments est ensemencée avec des espèces typiques de ces milieux, permettant de reprendre l’exploitation agricole.</p>

La démarche réglementaire


Dossier d’autorisation au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p>Des pêches d&rsquo;inventaire sont réalisées avant les travaux. Pendant les travaux, les paramètres physicochimiques de la qualité de l&rsquo;eau sont suivis à l&rsquo;amont de la retenue et à l&rsquo;aval immédiat du barrage. Les populations piscicoles sont suivies après les travaux, à travers des pêches électriques en 2008 et en 2010 ainsi que par le dénombrement des frayères de truites en 2007 et 2008. La fédération départementale<br />pour la pêche a en charge ces suivis.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Au droit de l’implantation du barrage, la ligne d’eau naturelle est rétablie. Le long de la Beaume, la végétation a rapidement repris son développement naturel sans que des plantations soient nécessaires. Dans l’emprise de l’ancienne retenue, des écoulements rapides sont retrouvés, des faciès courants apparaissent. Un substrat plus grossier est mis au jour.</p><p style="text-align: justify;">Dès 2008, soit un an après les travaux, on constate le rétablissement de la diversité spécifique du peuplement piscicole d’origine (truite, chabot, loche franche). La reconquête piscicole est donc rapide et efficace. Trois ans après l’effacement, les analyses des suivis montrent que les densités de truite et de chabot ont nettement augmenté. De plus, la structure démographique de la population de truite semble avoir évolué : les juvéniles sont plus abondants et semblent mieux représentés en termes de classe d’âge.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Une plaquette de communication « grand public » est éditée. Elle met en valeur l’intérêt écologique de l’opération et est téléchargeable sur le site de l’EPTB Loire.</p>

Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 204 850 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 204 850 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Etat (40%) - Etablissement Public Loire (25%) - Agence de l'eau (20%) - Union européenne (15%)
Partenaires techniques du projet - Électricité de France - office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - fédération départementale pour la pêche - association locale de pêche.


Maître d'ouvrage Établissement public Loire
Contacts Olivier Collon
 
olivier.collon@eptb-loire.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement du barrage sur l’Allier à Saint-Étienne-du-Vigan

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 21/05/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
octobre 1996
juin 1998
Linéaire concerné par les travaux 900 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Allier
Distance à la source 44.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
20.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 7.40 ‰
Débit moyen 10.50 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d'eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0141a
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) AUVERGNE
Département(s) HAUTE-LOIRE (43)
Communes(s) SAINT-ETIENNE-DU-VIGAN (43180)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Rétablir la continuité écologique pour le retour des poissons migrateurs.</P>

Le milieu et les pressions

<P>&nbsp;L’Allier est un affluent de la Loire de 421 kilomètres de long. Son bassin versant couvre une surface de 14 310 km2. Ce cours d’eau présente un fort potentiel biologique pour les poissons migrateurs. Le peuplement piscicole est dominé par les salmonidés : truite fario, ombre commun et saumon atlantique. De nombreux cyprinidés d’eaux vives sont également présents. Le saumon représentait jusqu’à la fin du XIXe siècle une importante source de revenus sur tout le bassin Loire - Allier. Les gorges du Haut-Allier comptent parmi les meilleures frayères de ce bassin.<BR>En 1895, une usine visant la production d’électricité pour les communes de Langogne et de Pradelles est construite sur les rives de l’Allier. Le barrage, d’une hauteur de 14 m, crée une retenue d’eau d’environ 900 m. Les sédiments retenus derrière le barrage sont estimés à 30 000 m3. Aucun dispositif de franchissement piscicole n’est installé. La commune de Langogne et la société Force et Lumière du Velay, propriétaires de l’ouvrage à partir de 1897, cédent les installations à EDF en 1950. En 1993, EDF demande le renouvellement d’autorisation d’exploiter la chute hydroélectrique.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;En janvier 1994, un conseil interministériel annonce le lancement du « Plan Loire Grandeur Nature » comprenant l’effacement du barrage de Saint-Étienne-du-Vigan en raison du grand nombre d’impacts sur la continuité écologique. En octobre de la même année, le renouvellement de l’autorisation n’est pas accordé à EDF et l’État demande à EDF de démolir le barrage à ses frais.</P>

Les travaux et aménagements

<P>&nbsp;Les travaux consistent à araser totalement le barrage et le bâtiment d’usine. L’opération se déroule en trois phases :<BR>• en novembre 1996, l’usine est démolie ;<BR>• en janvier 1997, une vanne de vidange supplémentaire est mise en place. La vidange est effectuée en novembre 1997 en période de crue afin de diluer les sédiments au fond de la retenue ;<BR>• au printemps 1998, l’Allier est détournée pour travailler au sec et, le 24 juin 1998, le barrage est dynamité, la situation du site ne permettant pas l’accès aux engins de démantèlement. Le site est ensuite remis en état.</P>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.2.4.0 (A) Vidanges d'étangs ou de plans d'eau

La gestion

<P>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</P>

Le suivi

<p>&nbsp;En 1995, des études préliminaires portant sur l&rsquo;analyse des sédiments sont réalisées. Pendant le chantier, la qualité de l&rsquo;eau est suivie, notamment pour contrôler le taux de matière en suspension et d&rsquo;ammoniac. Suite aux travaux, EDF est tenu de réaliser un suivi des berges le long de la retenue, pendant une durée de trois ans. Il vise notamment à contrôler la stabilité des berges de la rivière du fait de la présence à proximité d&rsquo;une ligne ferroviaire. Ce suivi est effectué par une prise de photos à intervalles réguliers. Par ailleurs, chaque année, l&rsquo;association Loire grands migrateurs (Logrami), avec la participation de l&rsquo;office national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques (Onema), effectue un comptage des frayères sur le bassin de l&rsquo;Allier, grâce à un survol en hélicoptère.</p>

Le bilan et les perspectives

<P>L’effacement du barrage de Saint-Étienne-du-Vigan permet de restaurer la continuité piscicole et de rétablir le transport sédimentaire. Dès l’hiver 1998, des frayères à saumons sont observées à l’amont du barrage. L’année suivante, une quarantaine de frayères y sont dénombrées, soit 15 % du total de l’ensemble de l’Allier.<BR>Ces résultats sont encourageants. Toutefois, la présence d’autres barrages en aval, comme celui de Poutès-Monistrol, limite la capacité de recolonisation du Haut-Allier par les saumons. Ceci explique le faible taux de remontées observées ces dernières années.<BR>D’un point de vue morphologique, le cours d’eau s’équilibre rapidement. Le transport sédimentaire se réactive et permet l’alimentation en gravier des frayères à l’aval. La migration des sédiments vers l’aval met en évidence, quelques années après l’effacement, les fondations de l’ancien ouvrage démoli pour la construction du barrage de Saint-Etienne du Vigan. Des travaux complémentaires sont alors nécessaires pour créer une échancrure dans le seuil réapparu.<BR>L’effacement du barrage de Saint-Étienne-du-Vigan s’accompagne de la mise en place d’un programme d’action pour pallier le manque à gagner de la commune et encourager son développement économique. En effet, les recettes fiscales liées au barrage représentent 7,5 % du produit fiscal. Le programme d’action comprend l’assainissement communal, la mise aux normes de bâtiments d’élevages, la revalorisation touristique de la commune. Cette dernière n’a pu être réalisée.&nbsp;</P>

La valorisation de l'opération

<P>&nbsp;Sans objet.</P>

Coûts

Coût des études préalables 106 700 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 1 158 600 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 1 270 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - ministère de l’environnement - Agence de l’eau. - EDF
Partenaires techniques du projet - Agence de l’eau.


Maître d'ouvrage EDF
Contacts Pascal Bomassi
  Office national de l’eau et des milieux aquatiques
pascal.bomassi@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<P>&nbsp;Artiges C., Hong S., Morel-Fatio A., Vergnon M. (2006). Évaluation en appui des décisions publiques : retour d’expérience et perspectives dans le cas de quelques barrages en France, MEDD-ENGREF : 77 + annexes.</P>

Démantèlement du barrage de Laparayrié sur l’Agout

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 21/05/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 1996
novembre 1996
Linéaire concerné par les travaux 800 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L’Agout
Distance à la source 73.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
17.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 5.00 ‰
Débit moyen 11.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres cours d'eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRFR147
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Adour-Garonne
Région(s) MIDI-PYRENEES
Département(s) TARN (81)
Communes(s) MONTREDON-LABESSONNIE (81182)
Région OCCITANIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p style="text-align: justify;">Éliminer le risque vis-à-vis des personnes et des biens situés à l’aval.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">L’Agout est un affluent important du Tarn. Il s’écoule sur 194 kilomètres et draine un grand bassin versant de 3 528 km2, essentiellement forestier. Ce cours d’eau est classé sur tout son cours au titre de l’article L.432-6 (sans liste d’espèces) du Code de l’environnement par arrêté du 20 juin 1989 dans les départements de l’Hérault et du Tarn. Il présente un enjeu pour les poissons migrateurs.<br>Un barrage de 6 m de hauteur et de 60 m de large, appartenant à EDF, faisait initialement fonction de barrage de compensation des éclusées hydroélectriques. Il était infranchissable par la faune piscicole.<br>Suite à une double modernisation des aménagements EDF de Luzières I et II, ce barrage n’avait plus aucun usage et a été retiré de l’exploitation hydroélectrique en 1958.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Les crues de décembre 1995 et de janvier 1996 (jusqu’à 400 m3/s) génèrent une brèche de trois mètres de large sur un mètre de profondeur, dans la crête du barrage. Des cavités sous les fondations de l’ouvrage en rive droite se forment par la suite. Cet ouvrage devient alors potentiellement dangereux pour la sécurité des biens et des personnes. Face à un état des lieux très dégradé (expertise EDF-SEISO), une commission réunissant les services de l’État (préfet, DRIRE, DDAF, DDE, DDASS et DDJS 1), les élus des communes concernées, EDF et la Fédération départementale pour la pêche du Tarn entérine la proposition de démantèlement du barrage de Laparayrié. Le 18 juillet 1996, la commission prend la décision collective du démantèlement de l’ouvrage.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">L’ensemble du barrage est démantelé. Les matériaux constituant le barrage sont enlevés et transférés en décharge. Les matériaux formant des embâcles à l’aval de l’ouvrage sont nettoyés et transférés.</p>

La démarche réglementaire


Les travaux ont été décidés dans le cadre d’une procédure d’urgence prévue à l’article 10 de la loi sur l’eau (1992).

La gestion

<p style="text-align: justify;">Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial portant sur la qualité de l&rsquo;eau et l&rsquo;état des berges a été réalisé juste avant les travaux. Une pêche de sauvetage a été également effectuée. Pendant les travaux, le transport solide a été suivi, d&rsquo;une part dans le cours d&rsquo;eau pour voir le devenir des matériaux fins retenus en amont de l&rsquo;ouvrage et, d&rsquo;autre part, au niveau des berges pour voir si le départ de matériaux solides dans le cours d&rsquo;eau n&rsquo;impactait pas la tenue des routes.<br />Suite aux travaux, la qualité de l&rsquo;eau est réévaluée par le Laboratoire départemental d&rsquo;hygiène du Tarn et les berges continuent à être observées. Aucune méthodologie n&rsquo;est utilisée pour suivre le transport solide : il s&rsquo;agit d&rsquo;avis d&rsquo;expert de la part de la brigade du Conseil supérieur de la pêche du Tarn (nouvellement Office national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques - Onema). Plus aucun suivi n&rsquo;est réalisé par la suite et aucun autre n&rsquo;est prévu.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Les travaux ont été réalisés dans l’urgence sans véritable évaluation écologique avant et après les travaux. On observe toutefois une diversification du milieu. Les gains piscicoles sont certains même s’ils n’ont pas pu être évalués. Un linéaire non négligeable (plusieurs dizaines de kilomètres, affluents compris) a été rouvert à la migration piscicole.<br>Pour compenser l’envasement en amont du plan d’eau, des aménagements piscicoles ont été envisagés. Ces derniers n’ont pas été réalisés car jugés superflus à l’issue de la crue de décembre 1996 qui a remobilisé les sédiments fins laissant réapparaître un substrat grossier et des habitats suffisants.<br>Les phénomènes d’érosion sur les berges n’ont pas été significatifs ; celles-ci ont retrouvé l’aspect qu’elles avaient avant la présence de la retenue. Le milieu s’est reconstruit de manière satisfaisante au vu des évolutions photographiées. La ripisylve s’est développée dans l’ancienne retenue.<br>L’objectif premier, éliminer le risque vis-à-vis des personnes, a été respecté. Cette opération aura contribuée à améliorer la continuité écologique.<br>La communication a été faible sur cette opération qui semble déjà oubliée des acteurs impliqués.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Sans objet.</p>

Coûts

<p>1 031 470 F soit environ 155 000&nbsp; HT hors ingénierie.</p>
Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement Non renseigné
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 155 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - EDF
Partenaires techniques du projet - Services de l’État - Fédération départementale pour la pêche - brigade départementale du Conseil supérieur de la pêche (nouvellement service départemental de l’Onema)


Maître d'ouvrage Électricité de France
Contacts Daniel Maynadier
  Onema - service départemental du Tarn
sd81@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné


Restauration et entretien de la tourbière de Gourgon

Page mise à jour le 13/12/2017
Créée le 04/03/2010

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Restauration et entretien de la tourbière de Gourgon
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)
Continuité écologique
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
avril 2004
septembre 2009
Surface concernée par les travaux 77.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) U - Tourbières non boisées
Type de milieu (SDAGE) Zones humides de bas-fonds en tête de bassin (Ou zones humides de montagne, colline)
Type hydrogéomorphologique Dépression

Contexte réglementaire Espace Naturel Sensible
Autres

Non concerné

Loi Loi montagne

Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR8201756
FR8201758
FR8301030

Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) LOIRE (42)
Communes(s) ROCHE (42188)

Localisation de la tourbière de Gourgon dans le bassin Loire-Bretagne
Localisation de la tourbière de Gourgon dans le bassin Loire-Bretagne

Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Conservation et amélioration du patrimoine naturel du site.</p>
<p>Restauration du paysage des Hautes Chaumes du Forez.</p>
<p>Accueil du public.</p>
<p>Amélioration des connaissances.</p>

Le milieu et les pressions

<p>Cette zone humide, comme l'ensemble des Hautes Chaumes, a subi la déprise agricole dans les années 1970 ; on a alors assisté à la création d&rsquo;un Groupement Forestier pour réaliser, grâce au Fond Forestier National, un reboisement en épicéas communs après drainage. Ce boisement artificiel a connu une réussite partielle, le drainage s'avérant peu actif. Les conséquences ont été multiples : reprise dynamique du bouleau, fermeture du paysage, perte de biodiversité, augmentation de l&rsquo;évapotranspiration, acidification du milieu.</p>
Carte IGN de localisation de la tourbière de Gourgon
Carte IGN de localisation de la tourbière de Gourgon

Les opportunités d'intervention


<p>Au milieu des années 1990, l&rsquo;Etat propose aux bénéficiaires de contrat du Fond Forestier National de racheter leurs prêts dans des conditions préférentielles. Le Groupement Forestier de Roche-Gourgon décide alors de vendre au Conseil général de la Loire en 1999 les parties en tourbières afin de financer le rachat de son prêt du FFN. Le Conseil général, dans le cadre de sa politique Espaces Naturels Sensibles, a en effet identifié cette zone de tourbière comme prioritaire dans son inventaire des tourbières et zones humides d&rsquo;altitude conduit en 1994.</p>

Les travaux et aménagements


<p style="text-align: justify;">Les travaux engagés visaient à maintenir et agrandir les espaces ouverts, avec élimination des épicéas et de certaines zones de bouleaux puis mise en place d'une gestion pastorale.</p><p style="text-align: justify;">Trois marchés publics ont été élaborés :</p><p style="text-align: justify;">- marché de déboisement, comprenant la coupe et le débardage des arbres en andains</p><p style="text-align: justify;">- marché de broyage de l&rsquo;ensemble des arbres</p><p style="text-align: justify;">- marché de clôtures pour créer les parcs agricoles.</p>
Coupe des épicéas et mise en andains - été 2004 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)
Coupe des épicéas et mise en andains - été 2004 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)
Les épicéas un an après coupe - été 2006 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)
Les épicéas un an après coupe - été 2006 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)

La démarche réglementaire


Demande de défrichement.


La gestion


<p style="text-align: justify;">La mise en œuvre du pâturage extensif se fait progressivement au regard de la dynamique de cicatrisation post-exploitation. Elle s&rsquo;inscrit dans une Mesure Agri-Environnementale Territorialisée (MAEt) liée à l&rsquo;ensemble des Hautes Chaumes. Le Groupement Pastoral créé pour l&rsquo;occasion, et regroupant trois agriculteurs de la commune, est lié par bail rural à caractère environnemental avec le Conseil général de la Loire sur une durée de 9 ans (2008-2016).</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un suivi scientifique des problématiques de cicatrisation est en place depuis 2003, réalisé par le Conservatoire Botanique National du Massif Central (CBNMC) sur la base de relevés phytosociologiques de différentes placettes fixes. Ce suivi perdure pour mesurer depuis l&rsquo;impact sur la flore des pratiques pastorales.</p>
Broyage des épicéas - été 2006 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)
Broyage des épicéas - été 2006 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)
Suivi scientifique - été 2005 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)
Suivi scientifique - été 2005 (crédit photo : Laurent RUSSIAS - CG42)

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Un bilan global de l&rsquo;opération va être réalisé courant 2010 dans le cadre d&rsquo;un mémoire de fin d&rsquo;études d&rsquo;un DUT Génie Biologique.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;opération, ayant fait l&rsquo;objet d&rsquo;un Contrat de Restauration et d&rsquo;Entretien des Zones Humides (CREZH) avec l&rsquo;Agence de l&rsquo;Eau Loire-Bretagne, a été primée en 2009 par la remise des Trophées de l&rsquo;eau. Cela a permit une forte communication autour de cet évènement : film, plaquette, article de presse....</p>

Trophées de l'Eau 2009 (Agence de l'Eau Loire-Bretagne).

Documents de communications Medias
Documents de communications Document de communications
Documents de communications Prix

Coûts

<p>Financement des gros travaux : déboisement, broyage 74% Financement clôtures : 22% Financement géomètre : 3%</p>
Coût des études 41000
Coût des acquisitions 106000
Coût des travaux et aménagement 356000
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 503000

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l'Eau Loire-Bretagne
Partenaires techniques du projet - Conservatoire Botanqiue National du Massif Central - Entreprises de travaux


Maître d'ouvrage Conseil général de la Loire
Contacts Laurent Russias
  Hôtel du département 2, rue Charles de Gaulle 42000 SAINT-ETIENNE

laurent.russias@cg42.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>MICHELOT, J.L. ; DUPASQUIER, X. (2001) Plan de gestion de l&rsquo;écocomplexe tourbeux de Gourgon - Commune de Roche en Forez. 89 pages.</p>
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