Restauration de la boire de Bessé dans le Maine-et-Loire

Page mise à jour le 20/08/2024
Créée le 20/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2010
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département MAINE-ET-LOIRE
Localisation GENNES-VAL DE LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Améliorer la connexion hydraulique pour restaurer les fonctionnalités écologiques.

Résumé

Suite à l’enfoncement du lit de la Loire, nombre de ses annexes fluviales, bras secondaires et boires (bras morts), se retrouvent le plus souvent perchés, déconnectés et certains sont en cours de comblement.
 
Afin de restaurer les fonctionnalités écologiques de la boire et d’y rétablir une continuité transversale, c’est tout d’abord l’amélioration de la connexion hydraulique qui a été visée, tout en optimisant le coût des interventions, avec un souci de développement durable. L’objectif était également de limiter la fermeture de la boire en cours de comblement que ce soit par les ligneux, par les espèces invasives comme ici la jussie ou encore par la vase s’accumulant sur le fond.
 
Suite aux dégâts de tempêtes en 1999, 2003 et 2010, des interventions successives ont été nécessaires pour enlever des embâcles. Ces différentes opérations ont été essentielles afin de poursuivre le but d’amélioration de la continuité écologique de ce projet de restauration de la boire de Bessé. Plusieurs campagnes d’arrachage manuel ont été menées en 2008, 2010, et 2011. Pour permettre la reconnexion hydraulique, le terrassement d’un chenal de connexion et l’arasement de plusieurs atterrissements ont été effectués. Ces opérations de terrassement ont été limitées aux chenaux et aux zones de connexion entre les vasques et effectués de façon peu profonde en maintenant les berges en pente douce. Un réaménagement de l’ouvrage aval et le remplacement de l’ouvrage médian ont été effectués pour une meilleure continuité.
La reconnexion avec la Loire a permis une restauration des habitats piscicoles. En effet, un suivi piscicole a montré la présence du brochet en 2010 et 2011, ce qui témoigne d’une nette amélioration de la fonctionnalité écologique et piscicole du site.
Publication du recueil : 2013




Actions préalbles aux travaux de restauration des marais estuariens du Nord Loire

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Créée le 20/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Réouverture d’embouchure
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides
Fonctionnalité du cours d’eau
Restauration de frayères

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2010
Surface concernée par les travaux 6500.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Tp - Mares/marais d’eau douce permanents
Type de milieu (SDAGE) Marais et lagunes côtiers
Type hydrogéomorphologique Estuarien

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département PAYS DE LA LOIRE
Localisation PAYS DE LA LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Définir un diagnostic précis des cours d'eau et des marais, fixer des enjeux et objectifs d'entretien et de restauration des milieux, élaborer un programme de travaux intégrant les recommandations du Sage, prévoir un suivi des opérations réalisées et une évaluatio du programme.

Résumé

De Nantes à Saint-Nazaire, ce territoire comprend une succession de marais connectés au fleuve et alimentés par une quinzaine de petits affluents descendants du Sillon de Bretagne. Ces marais sont intégrés au site Natura 2000 de l’estuaire de la Loire.
 
Un contrat est apparu comme l’outil adéquat pour préserver ces zones humides. Les opérations mises en œuvre se sont déroulées comme suit :
- Mars-mai 2009 : première phase de terrain et prospection sur l’ensemble des cours d’eau comme le réseau primaire et secondaire pour caractériser la diversité des habitats, le niveau d’envasement, l’érosion des berges, la densité de la ripisylve, l’état des ouvrages…
- Fin 2009 : restitution du diagnostic afin de progresser avec les syndicats de marais et les collectivités sur les objectifs de restauration des milieux aquatiques
- Mai 2010 : validation d’un programme de travaux avec les grands types d’actions suivantes : entretien du réseau hydraulique des marais ; rénovation des vannages ; remise en bon état fonctionnel des cours d’eau dégradés ; aménagement ou effacement d’obstacles à la migration des poissons ; maîtrise des espèces exotiques envahissantes…
- Fin 2011 : Engagement des premiers travaux en marais, pour débloquer certaines situations difficiles sur le terrain.
 
Au final, six structures portent les travaux au lieu des dix-sept initiales sur la base d’une nouvelle gouvernance avec une plus forte implication des collectivités dans la gestion des milieux aquatiques, une fusion des syndicats de marais, et l’émergence d’une structure coordinatrice.
 
Une technicienne de marais a été recrutée par la communauté de communes Cœur d’Estuaire pour prendre le relais du GIP Loire Estuaire dans l’animation du programme à l’échelle du bassin versant.
 
Enfin, toute cette connaissance est valorisée dans une collection de fiches « Marais estuariens de la Loire – panoramique ».
Publication du recueil : 2013




Restauration de 40 annexes hydrauliques de la Loire et de la Vienne

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L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides
Fonctionnalité du cours d’eau
Qualité de l’eau
Restauration de frayères

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 2226.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non renseigné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE
Département CENTRE-VAL DE LOIRE
Localisation INDRE-ET-LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Améliorer la connectivité pour favoriser la reproduction du brochet.

Résumé

L’objectif principal de ce contrat est de préserver et restaurer la fonctionnalité des zones humides, notamment en améliorant la connectivité latérale des annexes hydrauliques et des prairies humides ainsi qu’en entretenant les annexes qui ont déjà fait l’objet d’actions de restauration.
 
Il s’agit notamment de favoriser la reproduction des espèces piscicoles, dont le brochet, et gérer les plantes exotiques envahissantes.
 
L’action porte sur un ensemble de quarante annexes hydrauliques de la Loire et de la Vienne, dont des bras morts, des sablières, des grandes zones inondables et des zones humides. Plusieurs de ces sites sont susceptibles d’accueillir la reproduction du brochet.
 
À mi-parcours en 2011, seize annexes ont fait l’objet d’une restauration sur la Loire et quatre sur la Vienne. L’entretien et/ou l’arrachage de jussie ont été effectués sur treize annexes hydrauliques de la Loire et sur dix annexes de la Vienne.
 
Des suivis ont été réalisés sur vingt annexes en 2010 et 2011. La reproduction du brochet est effective sur sept annexes de la Loire et une de la Vienne. Ce faible taux est dû à une faible hydraulicité en 2010 et 2011, à une végétation pas encore suffisamment développée six mois après les travaux ou à la difficulté de prospection sur des sites bien végétalisés sur la Vienne. Le suivi hydraulique a montré que les sites sont pour la plupart fonctionnels. La prospection a permis de mettre en évidence une colonisation rapide par la végétation herbacée et par d’autres espèces faunistiques.
Publication du recueil : 2013




Sites témoins: évaluation de la biodiversité en vallé de la Loire

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L'opération

Type d'ingénierie écologique Connaissance et suivis
Type de génie écologique Non intervention
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides
Fonctionnalité du cours d’eau
Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2007
janvier 2012
Surface concernée par les travaux 8097.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département PAYS DE LA LOIRE
Localisation MAINE-ET-LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Mettre en place une méthodologie d'évaluation et de suivi de la biodiversité en termes de fonctionnalités, et créer une dynamique forte de mutualisation et de partage de connaissances.

Résumé

L’étude « Sites témoins » s’est déroulée sur six territoires, répartis le long du parcours régional de la Loire. Ils sont localisés en zone Natura 2000. Sur chacun de ces territoires, plusieurs ensembles comprenant des prairies, des milieux aquatiques et des haies ont été sélectionnés comme sites d’étude.
 
Cette étude répond au constat, dressé en 2007, d’une dispersion et d’un manque de données exploitables tant sur les espèces que sur les fonctionnalités biologiques des milieux ou les effets des mesures en cours.
 
L’objectif est de mettre en place une méthodologie d’évaluation et de suivi de la biodiversité en termes de fonctionnalités à partir de protocoles communs, et d’autre part de créer une dynamique forte de mutualisation et de partage de connaissances.
 
Concrètement, des sites ont été choisis, sur lesquels les experts et universitaires ont réalisé des inventaires portant sur différents groupes, sur plusieurs années et sur les mêmes lieux, et ce parfaitement identifiés : ce sont les sites témoins.
 
En 2007 et 2008, afin de réaliser ces objectifs, le CORELA a réuni six universitaires et un groupe de travail, plus large, regroupant experts et associations naturalistes. En 2010 et 2011, les protocoles étant opérationnels, le programme sites témoins a été appliqué à l’ensemble des six lieux présélectionnés entre Montsoreau et l’océan.
 
Le suivi des « Sites témoins » a permis d’enrichir la connaissance sur les fonctionnalités biologiques, les différents milieux, la faune et la flore qu’ils abritent, les interrelations qui les lient.
 
Ainsi le travail a montré que le nombre d’espèces présentant un statut de protection n’est pas nécessairement synonyme d’une plus grande biodiversité, lorsque l’on ne se limite pas aux groupes les plus couramment étudiés, et que les milieux gérés en extensif peuvent présenter des diversités comparables aux milieux naturels. Cette nouvelle démarche permettra d’adapter les mesures de préservation non plus à une seule espèce mais aux fonctionnalités des diverses mosaïques.
 
Afin de valoriser cette opération, différentes communications scientifiques sont prévues. Les résultats seront également présentés aux communes et feront l’objet d’un document d’information.
Publication du recueil : 2013




Approche croisée des patrimoines naturel et historique pour redécouvrir la mobilité de l'Allier

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Créée le 20/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Ouverture au public
Type de génie écologique Non intervention
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Fonctionnalité du cours d’eau
Hydromorphologie
Milieux humides
Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2007
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 17900.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département AUVERGNE-RHONE-ALPES
Localisation ALLIER


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Mieux connaitre le fonctionnement de la rivière Allier tout en sensibilisant les riverains.

Résumé

L’Allier, principal affluent de la Loire, est sans doute l’une des dernières rivières à avoir conservé une grande part de sa dynamique fluviale. Ainsi quelques hameaux, parfois très éloignés du cours actuel de l’Allier, conservent encore des vestiges oubliés d’un ancien port ou d’un bac, illustrant l’ampleur de la mobilité de la rivière. Ces témoignages discrets et peu visibles des anciens passages de la rivière se révèlent être d’excellents outils de sensibilisation à la mobilité du cours d’eau.
 
Le CEN Allier a initié le recensement des vestiges naturels et humains témoignant de la mobilité de l’Allier, afin de mieux connaître le fonctionnement de la rivière Allier, tout en sensibilisant les riverains.
 
Dès 2006, dans le cadre du programme Loire nature, l’évolution des tracés de la rivière à différentes époques a été étudiée en se basant sur la localisation de l’ensemble des vestiges, croisant ainsi patrimoine historique et patrimoine naturel.
 
Ce projet a notamment permis de retrouver de nombreuses cartes anciennes. L’exposition a été présentée dans dix-huit communes riveraines du Val d’Allier et vue par près de 2 000 visiteurs. Près de vingt diaporamas ou animations ont été réalisés. Dix communes (treize classes) ont pu bénéficier des animations auprès des scolaires. Les données recueillies ont permis de se rendre compte de l’ampleur de l’espace de mobilité de l’Allier qui était sous-estimée. Ainsi sensibilisés, les habitants des bords de l’Allier ont acquis une meilleure compréhension de la rivière.
 
Dans la continuité des travaux réalisés, deux grands projets de valorisation des données recueillies sur la mobilité de l’Allier sont en cours :
- la matérialisation de vestiges d’anciens tracés par l’installation de bornes en bordure de routes avec l’inscription « Ici passait l’Allier en 1860 » ;
- un ouvrage de plusieurs centaines de pages, synthétisant les données et informations recensées au fil des années.
Publication du recueil : 2013




Intervention en faveur des vallées alluviales d'intérêt majeur de la région Centre

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Créée le 20/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Non intervention
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides
Fonctionnalité du cours d’eau
Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2007
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 2000.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE
Département CENTRE-VAL DE LOIRE
Localisation CENTRE-VAL DE LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Renforcer et amplifier les actions de préservation autour des thématiques à enjeux (dynamique fluviale, qualité de l'eau, agri-environnement, assise citoyenne) et assurer une cohésion et une appropriation locale en développant des actions partenariales.

Résumé

L’action s’est concentrée sur les grandes vallées alluviales de la Loire et de ses principaux affluents que sont le Cher et l’Indre. À l’intérieur de ces vastes entités, quarante-cinq sites naturels remarquables recouvrant près de 2 000 hectares ont été définis comme des territoires à enjeux sur lesquels se sont déroulées les interventions opérationnelles.

Les actions mises en œuvre s’articulent autour de la connaissance, la protection, la gestion et la valorisation. Des plans de gestion ou études préalables ont ainsi été réalisés, permettant d’évaluer les richesses biologiques et la fonctionnalité des zones humides, et de définir des objectifs de restauration et d’entretien. Des indicateurs et suivis scientifiques ont été mis en place, portant essentiellement sur la ressource en eau et la qualité du milieu ainsi que sur l’analyse de la fonctionnalité biologique des milieux ouverts et des forêts alluviales. Des espèces indicatrices de la reconquête des milieux ont été particulièrement suivies.

En partenariat avec le Laboratoire de géographie physique (CNRS, UMR 8591, Paris 1), des recherches portant sur la dynamique fluviale, l’étude des paléo-chenaux, l’histoire de l’occupation du fleuve ou le fonctionnement sédimentaire ont permis de mieux comprendre le fonctionnement du fleuve et d’adapter certaines mesures d’entretien des milieux ouverts.

Des opérations d’animation foncière sur le réseau d’espaces naturels auront permis de renforcer le réseau d’espaces protégés par le CEN Centre. L’opération aura essentiellement consisté en des démarches de contractualisation et de signatures de chartes et de sensibilisation des élus à Natura 2000.

Des opérations de restauration et d’entretien des milieux préservés ont également été assurées.
Enfin, pour contribuer à mieux faire connaître et reconnaître les vallées alluviales et leurs milieux naturels, différentes animations ont été organisées et des sites ont été aménagés pour l’accueil du public.

Publication du recueil : 2013




Malle pédagogique sur la dyamique fluviale

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Créée le 01/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Ouverture au public
Type de génie écologique Non intervention
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Contrôle des espèces invasives
Fonctionnalité du cours d’eau
Hydromorphologie
Milieux humides
Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 0009
janvier 2013
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département AUVERGNE-RHONE-ALPES
Localisation AUVERGNE-RHONE-ALPES


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Donner une vision globale du bassin de la Loire et de ses enjeux, faire prendre conscience du caractère exceptionnel de la Loire et démontrer le rôle de la dynamique fluviale dans la création des paysages et la biodiversité dans la protection de la ressource en eau, sensibiliser à la préservation des milieux ligériens.

Résumé

Au-delà des actions de conservation et de gestion des espaces, les aspects pédagogiques sont importants pour apporter une vision globale du bassin de la Loire, de ses enjeux, et pour partager les connaissances avec les riverains.
 
Après une phase de test et d’évaluation des prototypes au cours de l’année 2011 par cinq structures du bassin, les différents supports pédagogiques de la malle ont été produits en soixante-dix exemplaires. Pour une meilleure approche scientifique du projet, deux consultants scientifiques ont participé à sa mise en œuvre. Les malles ont été diffusées gratuitement aux structures qui ont contribué à son élaboration et aux réseaux régionaux de l’éducation à l’environnement et au développement durable du bassin, qui peuvent mettre l’outil à disposition des enseignants et animateurs. Une formation des futurs animateurs a été organisée.
Publication du recueil : 2013




Pré Redan, la gestion agricole au service du maintien de l'espace de moilité de l'Allier

Page mise à jour le 01/08/2024
Créée le 01/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2007
janvier 2012
Surface concernée par les travaux 9.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Bordures de cours d'eau et plaine alluviale
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département ALLIER
Localisation CRECHY


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Garantir une gestion durable de la parcelle acquise.

Résumé

Les CEN Allier et Auvergne interviennent sur la zone de Pré Redan dans le cadre du programme Loire nature depuis 2002. C’est un secteur caractéristique et relativement bien préservé du Val d’Allier. C’est dans le cadre de la phase 2 (2002-2006) du plan Loire qu’a été réalisée l’acquisition foncière d’une parcelle privée en enclave du DPF, située au sud-sud-est de Pré Redan, dans un méandre de la rivière Allier et sur un secteur d’érosion très actif. Il s’agissait de garantir la préservation de la dynamique fluviale et compenser le préjudice subi par le propriétaire.

Suite à l’acquisition, l’objectif était de maintenir les prairies naturelles, en pérennisant les pratiques de pâturage extensif.

La parcelle étant utilisée pour partie par deux agriculteurs locaux, une concertation a été engagée pour définir l’attribution de la gestion agricole de la parcelle. Le choix pour la gestion agricole des terrains s’est fait en accord avec les deux exploitants intervenant sur le site. « L’enclave des Vachers », comme son nom l’indique s’insère dans une soixantaine d’hectares du DPF qui font l’objet d’une location de franc-bord. Pour une cohérence de gestion, c’est l’agriculteur détenteur de la location du franc-bord qui a été retenu. Le bail rural à clauses environnementales qui a été établi inclut un cahier des charges fixant les modalités des pratiques pastorales :
-    chargement maximal de 0,8 UGB/ha/an ;
-    apports de fertilisants et produits phytosanitaires interdits ;
-    interdiction de tout travail au sol sauf intervention définie en accord avec le bailleur ou le gestionnaire ;
-    délai minimum de quinze jours avant remise à l’herbe après tout traitement parasitaire ;
-    maintien des haies, talus, arbres isolés, mares ;
-    interdiction de drainer et de pratiquer toute forme d’assèchement.

Ce contrat permet ainsi de pérenniser une gestion agricole durable adaptée aux aléas d’érosion et favorable à la biodiversité et à la ressource en eau.

Publication du recueil : 2013




Etude de faisabilité pour la suppression de l'enrochement de la boucle du Buisson

Page mise à jour le 01/08/2024
Créée le 01/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Connaissance et suivis
Type de génie écologique Effacement de protection de berge
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
janvier 2010
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Bordures de cours d'eau et plaine alluviale
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département PUY-DE-DOME
Localisation SAINT-PRIEST-BRAMEFANT


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Apprécier la faisabilité de la suppression d’un des enrochements de la boucle du Buisson sur l'Allier.

Résumé

La Boucle du Buisson se situe au sein du Domaine public fluvial, à cheval sur deux départements : le sud de l’Allier et le nord du Puy-de-Dôme. L’ensemble fluvial du Bec de Dore est remarquable par son étendue et la qualité globale de ses milieux naturels et de son environnement. Ce tronçon de l’Allier a globalement conservé son potentiel de mobilité, les milieux naturels fluviaux sont encore bien préservés et de nombreuses annexes hydrauliques y sont encore fonctionnelles. Cependant, des enrochements (protégeant d’anciennes gravières), et quelques épis sont présents et contribuent au problème d’enfoncement du lit mineur.
 
L’enrochement de la boucle du Buisson est situé dans le lit moyen de l’Allier et les enjeux socio-économiques situés au droit sont faibles (ni habitations, ni captages…). Aussi, afin de préserver et d’améliorer les capacités de mouvances de la rivière dans ce secteur, des études ont été engagées en 2009 et 2010 en vue d’enlever cet enrochement. L’objectif était d’évaluer la faisabilité d’une telle action à partir de trois études : une étude morphodynamique, un état des lieux cartographique, topographique et bathymétrique du secteur et enfin une étude permettant de définir les modes opératoires et les coûts d’enlèvement de cet enrochement.
 
Les études ont montré que l’enrochement de la boucle du Buisson risquait (vue la dynamique du secteur) d’être à terme court-circuité et pris à revers par un méandre. Il constituerait alors un point dur pouvant faire obstacle à la libre divagation du chenal. Son effacement est donc justifié et permettra d’augmenter l’espace de mobilité de la rivière. Un coût moyen de 110 000 € a été estimé auquel il faudrait ajouter 83 000 € pour l’achat de foncier qui risquerait d’être soustrait par la rivière. D’un point de vue technique et financier, l’enlèvement est donc tout à fait possible. La liberté retrouvée d’un cours d’eau n’étant souvent pas facile à accepter, une importante phase de concertation et de sensibilisation devra être menée dans la perspective de réalisation de cette action.
Publication du recueil : 2013




Etude ds protections de berge et zones d'érosion de l'Allier alluvial

Page mise à jour le 01/08/2024
Créée le 01/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Protection de berge
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2010
janvier 2011
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Bordures de cours d'eau et plaine alluviale
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département AUVERGNE-RHONE-ALPES
Localisation ALLIER


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Restaurer la dynamique fluviale en préservant l'érosion.

Résumé

La rivière Allier présente sur 260 km une dynamique fluviale active avec des érosions de berge à l’origine de la formation et de la migration de méandres.

Cette divagation latérale de la rivière constitue le moteur de la biodiversité du val d’Allier et garantit la pérennité de la ressource en eau de la nappe alluviale. Pourtant le potentiel de mobilité de l’Allier est réduit par de nombreuses protections de berge. En bloquant la divagation de l’Allier, ces protections de natures diverses altèrent le fonctionnement général de l’hydrosystème alluvial et contribuent à l’incision de la rivière.

Une étude pour restaurer la dynamique fluviale en préservant l’érosion visait plusieurs objectifs :
- actualiser l’état des lieux des protections de berge et zones d’érosion sur l’Allier alluvial ;
- diagnostiquer les enjeux socio-économiques des terrains protégés ou en cours d’érosion ;
- proposer des outils de préservation et d’accompagnement de l’érosion ;
- proposer des outils pour mener des actions de restauration de la dynamique ;
- évaluer les enjeux de la compensation vis-à-vis de la dynamique fluviale et proposer des éléments de cadrage technique pour sa mise en œuvre.

Elle devait ainsi contribuer à l’élaboration du Sage Allier aval concernant l’enjeu dynamique fluviale, mais aussi inciter et faciliter la mise en place d’actions de préservation ou de restauration de la dynamique par des collectivités ou gestionnaires d’espaces naturels, ou encore par des maîtres d’ouvrage au titre de mesures compensatoires.

L’inventaire des protections et zones d’érosion a été réalisé à l’étiage 2010 par le CEN Auvergne avec l’aide d’un bureau d’étude. Les 260 km de cours d’eau ont ainsi été parcourus en canoë durant 22 jours et les protections de berge ont été localisées par GPS et décrites selon une grille d’indicateurs, permettant de qualifier leur nature et d’évaluer leur efficacité de protection et leur état de conservation. Des prospections complémentaires à pied ont également été menées.

L’inventaire a permis de recenser 790 protections de berge et 25 digues pour un linéaire total de berges protégées de 120 km. Cela représente 23 % du linéaire cumulé des deux rives de l’Allier en analyse brute. En considérant le linéaire de berge effectivement soustrait à la dynamique (méandre entier bloqué par une protection à son extrémité amont, épis bloquant un linéaire important), on peut évaluer le linéaire de rivière où l’érosion latérale est bloquée à 50 % du linéaire total de l’Allier alluvial.

La définition des propositions de préservation et restauration a nécessité le croisement des données précédentes avec le cadastre et l’identification foncière des propriétés publiques sur l’Allier alluvial dans les cinq départements concernés. Un programme pluriannuel d’achat des zones érodables a été proposé pour préserver et restaurer ces dynamiques. Si quelques acquisitions ponctuelles sont en cours sur les zones d’érosion grâce au projet des CEN d’animation foncière sur les zones humides, une politique globale d’acquisition des zones érodables reste encore à mettre en place.

Publication du recueil : 2013

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