PÉGASE V : Suppression d’un remblai en zone humide comme mesure compensatoire à la construction d’une ZAC

Page mise à jour le 05/03/2025
Créée le 06/02/2025

L'opération

Type d'ingénierie écologique
Type de génie écologique Déblaiement
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
Surface concernée par les travaux 0.56 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE)

Non renseigné

Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FRGR0046
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Communes(s) LANNION (22113)


Les objectifs du maître d'ouvrage

Restaurer une prairie humide

Le milieu et les pressions

<p class="text-align-justify">La parcelle est située en zone périurbaine, en tête de bassin versant. Il s’agit d’une zone humide de pente située en bordure d’un petit ruisseau encaissé et séparée de celui-ci par une haie sur talus. La zone humide a été remblayée lors de travaux d’aménagement d’un contournement routier.</p>

Les opportunités d'intervention


<p class="text-align-justify">Les travaux de restauration ont été réalisés dans le cadre de la compensation de l’extension de la zone d’activité limitrophe.</p>

Les travaux et aménagements


<ol><li><p class="text-align-justify"><strong>Suppression du remblai</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif </u>: Retrouver le niveau du terrain naturel<br><u>Mise en œuvre :</u> Suppression du remblai à la pelle mécanique et remobilisation dans les chantiers de la ZAC.<br>La suppression de remblai a été réalisée en deux fois, la première phase de chantier n’ayant pas abouti à un décaissement suffisant. Des fosses de sondage ont alors été réalisées à la pelle mécanique afin d’identifier l’horizon organique de la zone humide remblayée.<br>Le sol a été griffé après suppression du remblai et il a été décidé de laisser la végétation se réimplanter de façon spontanée.</p>

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p>Le site est géré par fauche annuelle avec export.</p>

Le suivi

<p class="text-align-justify">Aucun état initial ni suivi n’a été mis en place par le maître d’œuvre. Une évaluation du fonctionnement de la zone humide a été réalisée dans le cadre du réseau sur la restauration des zones humides de Bretagne sur la base de suivis hydrologiques, biogéochimiques, floristiques et faunistiques.</p>

Le bilan et les perspectives

<p class="text-align-justify">Le sol du site est particulièrement pauvre en carbone, azote et phosphore en raison d’un décaissement parfois trop prononcé et d’un sol très compact. Par ailleurs, le niveau de nappe reste relativement bas avec 50 % des mesures situées entre 80 et 120 cm de profondeur en bas de pente. Cependant, une nappe perchée se met en place en hiver, apportant une hydromorphie de surface.</p><p class="text-align-justify"><br>La végétation est composée majoritairement d’espèces liées aux prairies : espèces généralistes (Holcus lanatus, Trifolium repens, Poa trivialis, etc.) et espèces des prairies humides eutrophiles (Agrostis stolonifera, Lotus pedunculatus, Ranunculus repens, Juncus effusus, etc.). Le cortège floristique présente également une part importante d’espèces à cycle annuel (thérophytes). Ces espèces ont profité du sol nu et du peu de concurrence des plantes vivaces pour s’installer. Elles indiquent que la reconstitution du tapis végétal prairial est toujours en cours. Enfin, le site semble fortement colonisé par plusieurs espèces arbustives (Ulex europaeus, Salix atrocinerea, Cytisus scoparius, etc.).<br>&nbsp;</p><p class="text-align-justify">Lors des travaux de suppression du remblai, l’horizon organo-minéral du terrain naturel a parfois été décapé trop profondément. Ainsi, en fonction de la profondeur du décapage, deux zones peuvent être distinguées sur la base de la végétation en place :<br>• une zone périphérique où l’horizon organo-minéral semble avoir été plus ou moins préservé. La recolonisation végétale y est plus avancée, avec une dominance des espèces prairiales et particulièrement de la Houlque laineuse (Holcus lanatus).<br>• une zone centrale où le sol semble être plus pauvre en matières organiques. Les thérophytes y sont abondantes et les plantes vivaces de prairies s’y installent plus difficilement. La colonisation est ainsi ralentie en raison du peu de nutriments disponibles et d’une structure du sol probablement défavorable.</p><p class="text-align-justify"><br>Ces conditions semblent en revanche favorables à l’Ajonc d’Europe (Ulex europaeus) qui y est plus abondant que dans la zone périphérique. Au niveau de la faune, 75 % des espèces d’araignées sont spécialistes des zones humides, ce qui est relativement faible par rapport aux autres sites restaurés et au site témoin. Cinq ans après les travaux, l’état fonctionnel de la zone restaurée, même si elle a retrouvé son caractère humide, est donc encore limité du fait de l’appauvrissement en matière organique du sol et de sa compaction.</p>

La valorisation de l'opération

Coûts

Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération

Non renseigné


Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet


Maître d'ouvrage Lannion Trégor Communauté

Contacts Katell Prigent
 

katell.prigent@lannion-tregor.com

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

LE PONT GUÉRIN : Suppression de remblai et de lagunes en zone humide

Page mise à jour le 05/03/2025
Créée le 05/02/2025

L'opération

Type d'ingénierie écologique
Type de génie écologique Déblaiement
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
mars 2019
mai 2019
Surface concernée par les travaux 3.90 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FRGR0113
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Communes(s) GAEL (35117)


Les objectifs du maître d'ouvrage

Recréation d’une zone humide de surfaceéquivalente à la zone détruite
Conservation d’une équivalence des fonctions hydrauliques
Amélioration des fonctions biologiques du site

Le milieu et les pressions

<p class="text-align-justify">Le Parc d’activité « Le Chêne » est situé sur la commune de Gaël, au sein de la communauté de communes de Saint Méen Montauban. Le secteur est situé dans la plaine alluviale du bassin versant du Meu. À partir des années 1950, la zone a été fortement transformée et découpée en parcelles agricoles. Dans les années 2000, elle a été aménagée en parc d’activité et des lagunes ont été creusées pour traiter les eaux usées de la commune. En 2007, au titre du Code de l’environnement, le Parc d’activité a reçu l’autorisation de réaliser un projet d’aménagement d’une aire de parking pour poids-lourds.</p>

Les opportunités d'intervention


<p class="text-align-justify">Dans le cadre de la compensation de ce projet, la restauration de plusieurs parcelles était prévue, notamment par le biais de la suppression de remblais et d’anciennes lagunes, du comblement de busages et de fossés et de la création de mares.</p>

Les travaux et aménagements


<ol><li><p class="text-align-justify"><strong>Suppression de remblai et apport de terre végétale</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif </u>: Rendre à la parcelle son caractère humide.<br><u>Mise en œuvre :</u><br>11 000 t de remblais ont été supprimées par décaissement (utilisation d’un bulldozer) puis évacuées (chargement de semi-remorques à la pelleteuse). Cette terre a ensuite été vendue au SMICTOM pour servir à l’enfouissement de déchets. La terre végétale de la zone humide détruite lors des travaux de création du parking a été stockée puis régalée sur le site de compensation après réalisation des travaux de terrassement.</p><ol start="2"><li><p class="text-align-justify"><strong>Création de mares</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif </u>: Diversifier les habitats pour favoriser l’implantation d’une biodiversité variée.<br><u>Mise en œuvre :</u><br>• Creusement de trois mares d’une profondeur de 70 cm environ à l’aide d’une pelleteuse.</p><ol start="3"><li><p class="text-align-justify"><strong>Comblement des lagunes, de busages et de fossés</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif </u>: Supprimer l’effet drainant et revenir au terrain naturel.<br><u>Mise en œuvre :</u><br>• Comblement avec les matériaux issus de la suppression des remblais. Régalage en surface d’une partie de la terre végétale issue de la création du parking</p>

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p class="text-align-justify">Les parcelles prairiales sont gérées par fauche par un agriculteur avec export du foin. Les mares feront régulièrement l’objet de travaux d’entretien de type faucardage, coupe sélective des ligneux et curage si nécessaire (en dehors de la période de reproduction des batraciens).</p>

Le suivi

<p class="text-align-justify">Différentes mesures ont été prévues pour assurer un suivi du site :<br>• Un contrôle des écoulements hydrauliques superficiels lors des premières périodes pluvieuses hivernales.<br>• Une vérification de l’implantation d’espèces végétales spontanées et de l’absence d’espèces invasives, en réalisant 2 passages durant la période printemps-été.<br>Ces deux mesures sont prévues les années n+1 et n+3 après les travaux.<br>• Une vérification du fonctionnement des sols dans les horizons superficiels par sondage et l’observation de la présence d’une nappe d’eau en période hivernale.<br>• Des relevés floristiques et faunistiques pour s’assurer de la colonisation des milieux restaurés par des espèces typiques des milieux humides.<br>Ces deux mesures sont prévues les années n+1, n+3 et n+5 après les travaux.<br>Un bilan des suivis est prévu. Il devra être rédigé 5 ans après les travaux au regard des observations réalisées durant les premières années.</p>

Le bilan et les perspectives

<p class="text-align-justify">Les côtes topographiques choisies ont été jugées très satisfaisantes et l’apport de terre végétale depuis un site donneur a permis un développement en quelques mois d’une végétation typique de zone humide (85 % des espèces présentes en 2020) et conforme à la végétation cible. Les batraciens et odonates ont colonisé les mares dès la première année. En 2020, le site présentait une grande diversité d’invertébrés dont notamment 18 espèces d’odonates et 11 espèces d’orthoptères.<br>À noter en particulier la présence du Conocéphale des Roseaux (Conocephalus dorsalis) et du Criquet ensanglanté (Stethophyma grossum), deux espèces sténoèces des zones humides.</p>

La valorisation de l'opération

Coûts

Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 93000

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet - Société SPTP Bidault,


Maître d'ouvrage Communauté de communesSaint-Méen Montauban (CCSMM)

Contacts
 

cycles.eau@stmeen-montauban.fr

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

KERAVILIN : Restauration d’un fond de vallée utilisé pour le dépôt de matériaux

Page mise à jour le 05/03/2025
Créée le 05/02/2025

L'opération

Type d'ingénierie écologique
Type de génie écologique Déblaiement
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2014
décembre 2016
Surface concernée par les travaux 0.18 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE)

Non renseigné

Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FRGR1456
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Communes(s) PLOUNEVEZ-LOCHRIST (29206)


Les objectifs du maître d'ouvrage

Restauration d’une zone humide et de ses fonctions

Le milieu et les pressions

<p class="text-align-justify">Le site de Keravilin se trouve sur le bassin versant du Kerrus (un affluent du Kérallé), et sur la commune de Plounévez-Lochrist. Le site est situé dans une vallée boisée et est entouré de cultures de légumes. Ignorant les impacts sur la zone humide, la qualité de l’eau et la biodiversité, le propriétaire avait remblayé et terrassé les berges du cours d’eau du Kerrus afin de les utiliser comme lieu de stockage de gravats inertes (pierres de taille, béton armé, etc.) et de remblais terreux (pas de déchets de démolition ni de végétaux), en fonction des besoins des chantiers de son activité professionnelle.</p>

Les opportunités d'intervention


<p class="text-align-justify">Sensibilisé par les agents du Syndicat Mixte de l’Horn (SMH) sur l’impact de ses pratiques, le propriétaire a pris l’initiative de la mise en œuvre des travaux de restauration. La durée importante des travaux, d’un total de 4 ans, s’explique par le fait que le propriétaire a réalisé les travaux avec ses propres moyens et sur son temps libre.</p>

Les travaux et aménagements


<ol><li><p class="text-align-justify"><strong>Déplacement de gravats et décapage</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif </u>: Préparer les travaux de suppression de remblai.<br><u>Mise en œuvre :</u><br>• Les différents matériaux stockés sur la zone humide à restaurer ont été déposés en bas de coteau et hors zone humide à l’aide d’une petite tractopelle et d’un petit tracteur équipé d’une remorque.</p><ol start="2"><li><p class="text-align-justify"><strong>Suppression du remblai</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif </u>: Retrouver le niveau du terrain naturel.<br><u>Mise en œuvre :</u><br>• Suppression du remblai à l’aide d’une petite tractopelle et d’un petit tracteur équipé d’une remorque.</p><ol start="3"><li><p class="text-align-justify"><strong>Revégétalisation de la zone humide</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif </u>: Limiter les risques d’érosion et réimplanter une végétation à des fins de pâturage.<br><u>Mise en œuvre :</u><br>• Semis prairiaux multispécifiques sur la rive gauche ;<br>• Revégétalisation spontanée en rive droite.</p>

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p class="text-align-justify">Le site est géré par pâturage extensif. Une protection des berges a été mise en place via l’installation de pompes à museau et de clôtures. Un entretien saisonnier du cours d’eau est également réalisé. Sur la rive gauche du cours d’eau, la petite taille de la parcelle ainsi que le manque d’équipement ou d’équipement adapté ne permettent pas la fauche. Une plantation d’arbres d’essences locales a été réalisée pour fournir du bois de chauffage et le site reste pâturé.</p>

Le suivi

<p class="text-align-justify">Un suivi photographique a été mis en place par le syndicat mixte de l’Horn lors des travaux afin de surveiller l’évolution générale du site. Pendant la durée des travaux, des techniciens du SMH ont effectué des visites annuelles afin de suivre et de conseiller le propriétaire. Le site a été suivi en 2020 dans le cadre du réseau sur la restauration des zones humides de Bretagne.</p>

Le bilan et les perspectives

<p class="text-align-justify">Suite aux travaux, le sol de la zone humide reste saturé en surface toute l’année. En 2020, les deux rives, restaurées à des dates différentes, se distinguent au niveau de la flore : la rive gauche du site est occupée par une prairie semée en Ray-grass d’Italie en cours de diversification alors que la rive droite est occupée par une prairie hygrophile eutrophile acidicline peu caractérisée.<br>Au niveau faunistique, les espèces d’araignées, bien que très majoritairement hygrophiles (90 % des espèces) ne présentent que 30 % d’espèces communes avec le site témoin. Les orthoptères présents sont également en grande partie spécialistes des zones humides. D’un point de vue biogéochimique, la capacité de dénitrification du site en rive gauche a été retrouvée, ce qui est moins évident sur la rive droite.<br>Enfin, la suppression du remblai permet à nouveau au cours d’eau de déborder en rive gauche, dont le niveau topographique est plus bas que la rive droite.</p>

La valorisation de l'opération

Coûts

Ce coût est une estimation basée sur les budgets habituels du SMH pour une surface similaire
Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 9000

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet - Propriétaire


Maître d'ouvrage Syndicat Mixte de l’Horn

Contacts Laurie Gariglio
 

zone-humide@smhorn.fr

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

LAUNAY GEFFROY : Remise en talweg d’un cours d’eau et suppression d’un remblai dans un parc péri-urbain

Page mise à jour le 05/03/2025
Créée le 05/02/2025

L'opération

Type d'ingénierie écologique
Type de génie écologique Déblaiement
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Milieux humides
Hydromorphologie
Fonctionnalité du cours d’eau

Début des travaux
Fin des travaux
juillet 2015
août 2015
Surface concernée par les travaux 0.25 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FRGR0112
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays

Non renseigné

Bassins Loire-Bretagne
Communes(s) GEVEZE (35120)


Les objectifs du maître d'ouvrage

Restauration d’une zone humide
Restauration du réseau hydrographique et de la relation entre la nappe et le cours d’eau

Le milieu et les pressions

<p class="text-align-justify">Des déblaiements de zones humides ont été réalisés dans le cadre des mesures compensatoires liées à la construction d’un barrage permettant de créer une zone d’expansion de crues à Gévezé. Le site de Launay Geffroy se trouve sur un autre cours d’eau à quelques kilomètres en aval. La prairie a été remblayée au début des années 1990 lors d’aménagements urbains. Le cours d’eau a été dévié dans un fossé de route et déborde lors d’épisodes pluvieux.</p>

Les opportunités d'intervention


<p class="text-align-justify">Le déblaiement de la prairie et la remise en talweg du cours d’eau ont pour objectif de réhabiliter le site et de restaurer les fonctions écologiques et hydrologiques de la zone humide. Une surface déblayée de 2 500 m² sur 50 cm en moyenne ainsi que le déplacement et le reméandrage du cours d’eau vont permettre à la nappe et au cours d’eau de retrouver un équilibre. Un diagnostic faune/flore et une étude géotechnique ont été réalisés au préalable. Ceux-ci n’ont pas révélé de présence d’espèces à enjeu. Par ailleurs, plusieurs espèces inventoriées témoignent du caractère humide de la zone.</p>

Les travaux et aménagements


<ol><li><p class="text-align-justify"><strong>Suppression du remblai</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif : </u>Retrouver le terrain naturel de la parcelle.</p><p class="text-align-justify"><u>Mise en œuvre :</u><br>• Réalisation de sondages à la tractopelle pour connaître la limite de décaissement.<br>Plusieurs échantillons ont été analysés en laboratoire pour évaluer la possibilité de réutiliser les remblais (construction du barrage). Les analyses n’ont pas révélé de pollutions ou de déchets particuliers.<br>• Extraction des matériaux de remblai à l’aide d’une pelle à chenilles de 14 t.<br>• Réutilisation des matériaux en périphérie de la zone humide avec la construction d’un parking en haut de parcelle et d’un talus.<br>1 500 m3 de remblai devaient être envoyés sur le site du barrage. Cependant, l’exportation a été abandonnée car la nature des matériaux s’est finalement avérée peu adaptée à la construction du barrage et le mauvais état de la route entraînait un risque de détérioration important en raison du passage des camions.</p><ol start="2"><li><p class="text-align-justify"><strong>Restauration du cours d’eau par remise en talweg</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif : </u>Restaurer les fonctions du cours d’eau.</p><p class="text-align-justify"><u>Mise en œuvre :</u><br>• Création d’un nouveau lit au cours d’eau dans son talweg d’origine selon un gabarit légèrement sous-calibré de façon à favoriser le réajustement naturel du cours d’eau et le reméandrage.<br>• Terrassement des berges en pente douce.</p><ol start="3"><li><p class="text-align-justify"><strong>Ensemencement</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif :</u> Revégétalisation de la parcelle.<br><u>Mise en œuvre :</u><br>• La parcelle a été ensemencée avec un mélange raygrass-fétuque.</p>

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p>Gestion par les services techniques de la commune, avec plusieurs fauchages à l’année.</p>

Le suivi

<p class="text-align-justify">Observations visuelles de la flore et de l’hydromorphie du cours d’eau et prise de photographies. Inventaires faunistiques et floristiques réalisés en 2020 dans le cadre du réseau sur la restauration des zones humides de Bretagne.</p>

Le bilan et les perspectives

<p class="text-align-justify">La végétation du site reste peu diversifiée et dominée par des espèces prairiales généralistes ou mésophiles. Il en résulte une faible diversité faunistique. En 2020, les observations n’ont révélé aucune espèce d’odonate et seulement quatre espèces d’orthoptères généralistes fréquentant les zones humides. En l’absence de crues morphogènes depuis la réalisation des travaux, le profil du cours d’eau n’a pas évolué malgré un sous-calibrage qui devait le laisser évoluer naturellement. Des travaux complémentaires seront nécessaires pour y remédier. Une gestion plus extensive devrait également être mise en place afin de permettre la diversification spécifique et structurelle de la végétation. Actuellement, la tonte régulière du site par les services techniques ne le permet pas.</p>

La valorisation de l'opération

Coûts

Coût des études 2020
Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement 19765
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 21785

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet - Cabinet Bourgois, Commune de Gévezé, Entreprise BTP


Maître d'ouvrage Syndicat mixte du bassin de la Flume (aujourd’hui Eaux et Vilaine)

Contacts Laëtitia Citeau
 

laetitia.citeau@eaux-et-vilaine.bzh

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

KERGUÉLIDIC : Restauration d’une zone humide et du cours d’eau sur le site d’un projet de lotissement

Page mise à jour le 05/03/2025
Créée le 05/02/2025

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Déblaiement
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Hydromorphologie
Milieux humides
Réduction des risques d’inondation

Début des travaux
Fin des travaux
novembre 2016
janvier 2017
Surface concernée par les travaux 0.56 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Dépression

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FRGR0061
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Communes(s) PLABENNEC (29160)


Les objectifs du maître d'ouvrage

Éviter les inondations des terrains situés en aval
Restaurer les caractéristiques physiquesde la zone humide et du cours d’eau

Le milieu et les pressions

<p class="text-align-justify">Le site de Kerguélidic se trouve au nord-est du centre de Plabennec, en limite de zone urbaine, proche de la source du ruisseau de Kerveur qui le traverse. Celui-ci fait un peu plus de 1 km de long et rejoint d’autres affluents avant de se jeter dans l’Aber Benoît. La moitié amont du bassin versant est majoritairement urbanisée alors que la moitié aval est davantage agricole et naturelle. Le site de Kerguélidic a fait l’objet de remblaiement par le passé et le ruisseau qui le traverse a été déplacé en limite de parcelle, qui avait vocation à être construite.</p>

Les opportunités d'intervention


<p class="text-align-justify">Suite à l’inondation de plusieurs habitations situées en aval du site, la commune a décidé de réaliser des travaux pour restaurer les fonctions de la zone humide par la suppression des remblais et la remise du cours d’eau dans son talweg. Le ruisseau reçoit les eaux pluviales d’une partie du bourg, ce qui entraîne des variations de débit importantes à l’origine des inondations passées. La restauration du cours d’eau et de la zone humide annexe avait pour objectif de limiter l’impact de ces inondations.</p>

Les travaux et aménagements


<ol><li><p class="text-align-justify"><strong>Suppression du remblai</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif : Retrouver le niveau du terrain naturel</u></p><p class="text-align-justify"><u>Mise en œuvre :</u><br>• Enlèvement des matériaux apportés ;<br>• Nivellement du terrain des bords de la parcelle vers son centre et léger apport de terre végétale pour faciliter la reprise de la végétation. Le niveau topographique du projet final était dépendant du niveau de la buse située à l’aval du site qu’il n’était pas possible de remplacer.</p><ol start="2"><li><p class="text-align-justify"><strong>Déplacement et reméandrage du cours d’eau</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif : Ralentir l’écoulement de l’eau et favoriser les échanges avec la zone humide.</u></p><p class="text-align-justify"><u>Mise en œuvre :</u><br>• Remise du cours d’eau dans le point bas de la parcelle et création d’un nouveau lit<br>• Reméandrage du lit sur toute la longueur du site et reprise d’une partie des matériaux de l’ancien lit vers le nouveau</p><ol start="3"><li><p class="text-align-justify">Restauration de la ripisylve</p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif : Diversifier les habitats du site.</u></p><p class="text-align-justify"><u>Mise en œuvre :</u><br>• Plantation de diverses essences en bord de rivière, notamment de l’aulne, du frêne, du noisetier et du saule</p>

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p class="text-align-justify">Dans un premier temps, le site a fait l’objet d’une gestion par fauche. Depuis 2021, il est géré par écopâturage.</p>

Le suivi

<p class="text-align-justify">État des lieux floristique et faunistique (arthropodofaune) et analyse pédologique réalisés une fois par an pendant les trois années suivant les travaux. IBGN (échantillonnage des invertébrés benthiques aquatiques), inventaire de l’arthropodofaune terrestre grâce à des pièges de type Barber et à des prélèvements par filets fauchoirs. Inventaires faunistiques (orthoptères et odonates) et floristiques réalisés en 2020 dans le cadre du réseau sur la restauration des zones humides de Bretagne.</p>

Le bilan et les perspectives

<p class="text-align-justify">Le site a retrouvé une végétation caractéristique de zone humide et semble présenter une augmentation et une diversification de la faune associée (le nombre d’arthropodes observés a augmenté durant les années suivant les travaux). De plus, les espèces présentes sont principalement inféodées aux milieux humides. À noter la présence de Cordulégastre annelé (Cordulegaster boltonii), odonate protégé au niveau national,<br>et du Conocéphale des Roseaux (Conocephalus dorsalis), un orthoptère strictement inféodé aux zones humides. Des indices de présence du campagnol amphibie ont également été trouvés en abondance aux alentours du ruisseau. La valeur de l’IBGN a augmenté au fil des années pour passer de 4/20 en 2017 - année suivant les travaux - à 16/20 en 2018 et 17/20 en 2019. Ces notes traduisent la bonne résilience du milieu, qui a rapidement retrouvé des communautés de macro-invertébrés indicatrices d’un bon état du cours d’eau. La mosaïque d’habitats s’est diversifiée, permettant également l’installation d’une végétation aquatique dans le cours d’eau.</p>

La valorisation de l'opération

Coûts

Coût des études 9000
Coût des acquisitions 316850
Coût des travaux et aménagement 330753
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 656604

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet - AEH (Aménagement Environnement Hydraulique), MARC – Jardin Service


Maître d'ouvrage Commune de Plabennec

Contacts Loic Jacquemond
 

dst@plabennec.fr

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

GUERVERN : Requalification d’un parc urbain en bord de cours d’eau

Page mise à jour le 06/03/2025
Créée le 05/02/2025

L'opération

Type d'ingénierie écologique
Type de génie écologique Déblaiement
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
novembre 2013
décembre 2013
Surface concernée par les travaux 1.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0065
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Communes(s) GUILERS (29069)


Les objectifs du maître d'ouvrage

Réhabilitation de l’ancienne zone humide et de ses fonctions
Réaménagement de l’espace vert et création d’une voie verte pour les piétons et les cyclistes

Le milieu et les pressions

<p class="text-align-justify">Situé sur le bassin versant du ruisseau du Tridour, affluent de la Penfeld, le site de Guervern est une ancienne prairie humide de fond de vallée qui a été laissée à l’abandon puis progressivement remblayée suite à l’urbanisation du secteur. La commune de Guilers a par la suite aménagé sur ce remblai un parc urbain où se trouvaient un terrain de football stabilisé, des boisements et un cheminement le long du ruisseau du Tridour.</p>

Les opportunités d'intervention


<p class="text-align-justify">En 2014, un projet de requalification du secteur était prévu sur le site de Guervern qui nécessitait des apports de matériaux à hauteur d’environ 7000 m3. Dans ce contexte, la collectivité a spontanément saisi l’opportunité d’utiliser des matériaux présents sur place, permettant ainsi de restaurer une parcelle de zone humide par suppression de remblai pour ensuite mobiliser les déblais générés pour le projet. Les travaux ont été financés par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne et le Conseil départemental du Finistère.</p>

Les travaux et aménagements


<ol><li><p class="text-align-justify"><strong>Suppression de remblai</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif </u>: Retrouver le niveau du terrain naturel.</p><p class="text-align-justify"><u>Mise en œuvre :</u><br>• Suppression du remblai d’amont en aval, en s’éloignant de la berge. Les engins sont restés sur le remblai ;<br>• Accotement du remblai sur site en pente douce. Lissage mais pas de tassement du sol. Les matériaux déblayés étant exempts de pollution, ils ont pu être remobilisés sur le site hors zone humide</p><ol start="2"><li><p class="text-align-justify"><strong>Mise en place d’aménagements pour déplacements doux</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif : Favoriser le déplacement des piétons et cyclistes.</u></p><p class="text-align-justify"><u>Mise en œuvre :</u><br>• Réalisation d’une piste cyclable et d’une voie piétonne sur l’accotement pour remplacer le cheminement piéton en bord de berge (parcelle trop humide pour le maintenir).</p><ol start="3"><li><p class="text-align-justify"><strong>Végétalisation du site</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif : Améliorer la dimension paysagère et éviter l’apparition d’espèces invasives.</u></p><p class="text-align-justify"><u>Mise en œuvre :</u><br>• Revégétalisation spontanée de la zone humide (semis prévus, mais la végétation s’est développée avant), semis de Raygrass monospécifique sur les accotements et plantation ponctuelle d’arbres.</p><ol start="4"><li><p class="text-align-justify"><strong>Protection du cours d’eau</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif : Empêcher le départ de sédiments.</u></p><p class="text-align-justify"><u>Mise en œuvre :</u><br>• Pendant les travaux, un bassin tampon a été creusé pour recueillir les eaux pluviales et un bourrelet de terre a été maintenu entre la zone de travaux et le cours d’eau. Ces mesures visaient à prévenir le transfert de sédiments au cours d’eau.</p>

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p class="text-align-justify">Brest Métropole, gestionnaire du site, a mis en place une fauche annuelle avec exportation. Les matériaux fauchés sont mis à disposition comme litière pour des agriculteurs, ou envoyés en plateforme de compostage selon l’état des végétaux lors de la fauche. Brest Métropole effectue également une gestion annuelle des invasifs, notamment par arrachage (herbes de la pampa…).</p>

Le suivi

<p class="text-align-justify">L’association Bretagne Vivante a fait un diagnostic préalable faune-flore-habitat. Un suivi visuel des habitats et de la végétation est réalisé annuellement par le gestionnaire. Des inventaires faunistiques et floristiques ont été réalisés en 2020 dans le cadre du réseau sur la restauration des zones humides de Bretagne.</p>

Le bilan et les perspectives

<p class="text-align-justify">La végétation de la zone humide s’est développée très rapidement après travaux à partir de la banque de graines présente dans le sol. Elle forme un complexe d’habitat comprenant des espèces prairiales humides à tourbeuses, de roselières et de jonchaies. En 2021, 8 espèces d’odonates et 6 d’orthoptères ont été identifiées. Les araignées inventoriées sur sites étaient à 74 % des espèces hygrophiles spécialistes et 26 % des généralistes.</p>

La valorisation de l'opération

Coûts

Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement 153027
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation 1457
Coût total de l’opération 154484

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’Eau Loire-Bretagne et Conseil départemental du Finistère
Partenaires techniques du projet - Prélude - SATO - Unité Gestion des arbres de BM - Thépaut/ Podeur - Buguel - régie de BM - Jardin Service - Sparfel - Eurovia


Maître d'ouvrage Brest Métropole (BM)

Contacts Jean-Christophe Gautier
 

jean-christophe.gautier@brest-metropole.fr

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

PENN AR STANG : Suppression de remblai en entrée d’agglomération sur prairie para-tourbeuse

Page mise à jour le 06/03/2025
Créée le 05/02/2025

L'opération

Type d'ingénierie écologique
Type de génie écologique Déblaiement
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2012
novembre 2013
Surface concernée par les travaux 1.20 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0046
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Communes(s) LOGUIVY-PLOUGRAS (22131)


Les objectifs du maître d'ouvrage

Reconquête des fonctions hydrologiques
Reconquête de l’intérêt biologique paysager et fonctionnel du site
Mise en place d’une gestion adaptée

Le milieu et les pressions

<p class="text-align-justify">Situé sur le bassin versant du Saint-Émilion, affluent du Léguer, le site a été remblayé de 2,5 m de hauteur, en partie lors de travaux routiers dans les années 1990. Les deux extrémités se sont enfrichées et la partie centrale s’est boisée.&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>

Les opportunités d'intervention


<p>&nbsp;L’opération proposée par l’Association de la Vallée du Léguer est une compensation pour les travaux de rétablissement de la RD 56 dans le cadre de la suppression d’un passage à niveau impactant 1,61 ha de zones humides. La commune de Loguivy-Plougras est venue en appui du Département pour les relations avec les propriétaires et riverains ainsi que par la mise à disposition de terrain pour le dépôt des matériaux et des souches. Toutes les acquisitions se sont faites à l’amiable. L’ancienne zone humide était déconnectée de son cours d’eau. La suppression du remblai permet de les reconnecter. La parcelle a été ensemencée pour éviter le lessivage du sol pendant la période hivernale.</p>

Les travaux et aménagements


<ol><li>Suppression de remblai</li></ol><p>Objectif : Restaurer les capacités épuratrices et la<br>connexion avec le cours d’eau.</p><p>Mise en œuvre :<br>• Diagnostic géotechnique et sondage à la tractopelle ;<br>• Déboisement préalable de la zone de remblai ;<br>• Extraction de 7 000 m3 de remblai (pelle + camion benne) ;<br>• Entretien de la ripisylve ;<br>• Utilisation marginale d’un godet cribleur sur pelle pour supprimer les reliquats de remblai et dépierrer la parcelle. Les matériaux extraits ont été mis en dépôt définitif sur l’ancienne décharge communale suite à sa fermeture, dans le cadre de sa réhabilitation.</p><ol start="2"><li>Ensemencement par projection hydraulique</li></ol><p>Objectif : Obtenir un couvert végétal rapide pour ne pas<br>laisser le sol à nu pendant la période hivernale.</p><p>Mise en œuvre :<br>• Engazonnement (des parcelles terrassées) avec un mélange spécifique graines-cellulose-nutriments : 30 %<br>Ray Grass Anglais ; 15 % Fétuque élevée ; 15 % Fétuque rouge ; 10 % Fétuque ovine ; 5 % Paturin commun ; 5 % Agrostide ; 10 % Lotier corniculé ; 10 % Minette (Luzerne).&nbsp;</p><p>Une zone a été laissée sans semis afin de comparer l’évolution du milieu avec et sans semis.</p><ol start="3"><li>Création de mares</li></ol><p>Objectif : Diversification des habitats.</p><p>Mise en œuvre :<br>• Création de 5 mares à l’aide d’une pelle des marais, dans des contextes d’ensoleillement variés</p>

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p class="text-align-justify">Trois solutions de gestion ont été étudiées : gyrobroyage tous les 4 ou 5 ans, fauchage avec exportation ou gyrobroyage.</p>

Le suivi

<ul><li><p class="text-align-justify">Evolution phytosociologique des différentes parcelles : indice d’Ellenberg (2 fois/an, tous les 2 ans)</p></li><li><p class="text-align-justify">&nbsp;Faune : amphibiens (3 fois tous les 2 ans, protocole POP Amphibien), odonates (4 fois / an en 2016 et 2020)</p></li><li><p class="text-align-justify">Flore : végétation des mares (suivi ponctuel). Le site a fait l’objet d’inventaires faune/flore en 2021, dans<br>le cadre du réseau sur la restauration des zones humides de Bretagne.</p></li></ul>

Le bilan et les perspectives

<p class="text-align-justify">En mars 2015, présence de pontes de grenouilles rousses, de tritons palmés, de larves de salamandres tachetées et d’escargots de Quimper. La majeure partie du site est occupée par une végétation prairiale dominée par des joncs. L’évolution phytosociologique montre un caractère humide bien marqué. Le site restauré pose des problèmes en termes de gestion, notamment par rapport à sa valorisation agricole (petites parcelles, hydromorphie forte, proximité de la route). La portance des sols est contraignante (périodes d’intervention, type d’engins).<br>En 2016, la fauche avec exportation par un entrepreneur a été valorisée en paillage par un exploitant local. Depuis, aucune action de gestion n’a été réalisée. Les parcelles suivent donc une trajectoire naturelle de fermeture du milieu (jonçaies, cariçaies, ourlets de saules, aulnaies). En 2021, 8 espèces d’orthoptères ont été inventoriées dont 5 sont inféodées aux zones humides comme le Conocéphale des Roseaux (Conocephalus dorsalis), inféodé strict. 75 % d’araignées hygrophiles et 6 espèces d’odonates dont le Cordulégastre annelé (Cordulegaster boltonii), protégé au niveau national, ont aussi été observées.</p>

La valorisation de l'opération

Coûts

Coût des études 9255
Coût des acquisitions 5355
Coût des travaux et aménagement 75020
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 82150

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet - Commune de Loguivy-Plougras


Maître d'ouvrage CD des Côtes d’Armor

Contacts Clément Lacoste
 

clement.lacoste@cotesdarmor.fr

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné




Sensibilisation des propriétaires d'ouvrages sur le bassin de l'Aron

Page mise à jour le 22/08/2024
Créée le 22/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Ouverture au public
Type de génie écologique Intervention sur contrainte aux écoulements
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
mars 2010
mars 2011
Surface concernée par les travaux 8500.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
Département BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
Localisation NIEVRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Permettre aux différents cours d'eau du bassin de l'Aron d'exprimer pleinement leur potentiel d'accueil vis-à-vis des poissons migrateurs.

Résumé

L’Aron est un affluent en rive droite de la Loire. Il est remarquable par son potentiel d’accueil de poissons migrateurs.
 
L’objectif principal à moyen ou long terme est de permettre aux différents cours d’eau du bassin de l’Aron d’exprimer pleinement leur potentiel d’accueil vis-à-vis des poissons. La grande majorité des obstacles à la continuité écologique relevant du domaine privé, il était nécessaire de mener une sensibilisation préalable de tous les propriétaires d’ouvrage et de déterminer avec lesquels une coopération était possible concernant de futurs aménagements.
 
Plusieurs réunions préalables ont été nécessaires, pour acter la faisabilité d’un tel projet et définir le périmètre d’intervention du WWF. Les acteurs techniques et financiers, les services de la police de l’eau, le Parc naturel régional du Morvan (qui anime le contrat territorial Sud Morvan, voir encadré) ont ainsi été consultés. Un partenariat a également été élaboré entre le WWF et l’association Logrami et la Fédération de pêche de la Nièvre, afin de s’assurer de leur appui technique.
 
L’opération a démarré par une phase importante d’identification des propriétaires, dont la plupart était inconnue, par recherche cadastrale, complétée par des recherches sur internet pour l’actualisation des adresses et l’acquisition des numéros de téléphone.
 
En parallèle, une brochure de sensibilisation sur l’importance de l’Aron pour les poissons migrateurs a été réalisée. Dans le même temps, Logrami a réalisé une nouvelle étude, confirmant le potentiel de l’Aron pour accueillir les poissons migrateurs.
 
Globalement, le dialogue avec les propriétaires a été satisfaisant. Un rendez-vous physique a pu avoir lieu avec trente et un d’entre eux et avec six gestionnaires, notamment dans les cas où les propriétaires étaient trop éloignés. Toutefois, leur sensibilité sur la question de la continuité écologique a été très variable. Bien que chaque cas soit singulier, certains propriétaires étaient hostiles à d’éventuelles modifications de leur ouvrage (il s’agit en particulier de propriétaires de moulin craignant des modifications esthétiques de leur propriété) alors que d’autres n’y étaient pas opposés s’il bénéficiait d’un accompagnement.
 
Suite à cette opération de sensibilisation, une seconde phase est actuellement en cours pour étudier l’aménagement de quatre ouvrages sur l’Aron et la Canne.
Publication du recueil : 2013




Aménagement du barrage de Decize pour une meilleure transparence migratoire

Page mise à jour le 22/08/2024
Créée le 22/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Intervention sur contrainte aux écoulements
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
décembre 2009
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
Département NIEVRE
Localisation SAINT-LEGER-DES-VIGNES


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Permettre l'accès aux poissons migrateurs à la partie amon du bassin de la Loire.

Résumé

Le barrage de navigation de Decize-Saint-Léger-des-Vignes, d’une longueur de cent mètres entre les deux rives, a été construit en 1836 pour permettre aux bateaux de traverser la Loire. Jusqu’en 2008, le comptage des poissons franchissant la passe était effectué par visionnage d’enregistrements vidéo.
 
Cependant, ce suivi était temporaire, d’avril à juin, et ne permettait pas de comptabiliser les espèces de façon exhaustive. En 2009, des travaux complémentaires ont été réalisés sur l’ouvrage afin d’améliorer l’efficacité de la passe. Il s’agissait également d’installer une station de comptage permanent de ces poissons.
 
Début 2009, trois bassins ont été ajoutés à l’aval de ceux existants, permettant d’injecter un débit complémentaire d’attrait à l’aval du dispositif, après passage dans deux bassins de dissipation d’énergie. Une vanne mobile a également été installée afin de pouvoir régler la dernière chute aval de la passe.
 
Une station de comptage à visualisation latérale a par ailleurs été mise en place, gérée par LOGRAMI. Une vitre spéciale à la sortie du dispositif de franchissement permet de visionner et d’enregistrer les passages de poissons à l’aide d’une caméra reliée à un système d’enregistrement.
 
L’ouvrage de franchissement est aujourd’hui composé de seize bassins successifs de 2,10 mètres de large et de longueurs variables. Les cloisons séparant les bassins sont munies de fentes verticales et d’orifices de fond par lesquels transite le débit de la passe et qui déterminent le niveau d’eau dans chaque bassin.
 
L’ouvrage est fonctionnel depuis le 30 avril 2009, permettant aux poissons migrateurs de rejoindre la partie amont du bassin de la Loire.
 
La station de comptage permet de suivre annuellement toutes les espèces piscicoles (migratrices et sédentaires) présentes en Lo
Publication du recueil : 2013




Démantèlement du barrage de Blois

Page mise à jour le 22/08/2024
Créée le 22/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Intervention sur contrainte aux écoulements
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2009
novembre 2009
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR2400565

Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE
Département LOIR-ET-CHER
Localisation VINEUIL


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Supprimer le barrage pour rendre au fleuve sa liberté.

Résumé

Situé à cheval sur les communes de La Chaussée-Saint-Victor, en rive droite, et de Vineuil en rive gauche, le barrage de Blois a été mis en service en 1970 avec pour vocation de créer un plan d’eau de loisirs (environ 200 hectares) à l’amont.
 
Cet obstacle avait été identifié comme l’un des points stratégiques à traiter en priorité dans le cadre du plan Loire grandeur nature (plan de gestion des poissons migrateurs 2003-2007). L’ouvrage qui souffrait d’un défaut d’entretien était de plus vétuste, très coûteux et non rentable. Le collectif «l’avenir du fleuve se construit sans barrage » s’était mobilisé pour la déconstruction du barrage. Cette déconstruction envisagée dès 2005, avait trois objectifs :
- rendre à la Loire sa vocation de fleuve libre ;
- rétablir les conditions d’écoulement optimal ;
- restaurer la continuité écologique pour le retour des poissons grands migrateurs.
 
Fin novembre 2009, le barrage était entièrement démantelé. Le plan d’eau dit du Lac de Loire n’est quant à lui plus fonctionnel depuis 2005. À ce jour le projet de passerelle cycliste a été mis entre parenthèses.
Publication du recueil : 2013

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