Références au titre des directives européennes
Bases sicentifiques pour un contrôle des renouées asiatiques
Page mise à jour le 22/08/2024
Créée le 22/08/2024
Créée le 22/08/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Connaissance et suivis |
Type de génie écologique | Faucardage |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Contrôle des espèces invasives Milieux humides |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2008 janvier 2011 |
Surface concernée par les travaux | 0.16 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres |
Type de milieu (SDAGE) | Zones humides |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Localisation
Bassin |
Loire-Bretagne |
Région | AUVERGNE-RHONE-ALPES |
Département | AUVERGNE-RHONE-ALPES |
Localisation | LOIRE |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Explorer les caractéristiques biologiques et écologiques des renouées afin d’améliorer l’efficacité des méthodes de lutte.
Résumé
La renouée du Japon est la plante exotique envahissante la plus répandue (en termes de nombre de communes colonisées), et entraine les coûts de gestion les plus importants dans ce département. En effet, elle a colonisé les berges de la Loire, de nombreux affluents, et d’autres zones anthropisées comme les bords de route.
L’objectif général est d’explorer les caractéristiques biologiques et écologiques des renouées afin d’améliorer l’efficacité des méthodes de lutte.
L’étude s’est déroulée en deux parties : des expériences réalisées en laboratoire ont permis d’évaluer les performances de plusieurs espèces de renouées en situation de stress ou de perturbation. Puis, des essais de méthodes ont été réalisés sur des parcelles envahies du département.
Les expérimentations menées en laboratoire ont montré des résultats prometteurs mais nécessitant d’avantage de répétitions afin de proposer des méthodes de lutte abouties et des espèces compétitrices efficaces. Les résultats sont les suivants :
- important potentiel des graines et plantules de renouée à être dispersées avec succès par les flux d’eau.
- grande tolérance au stress nutritif (privation en éléments nutritifs), coupe de la tige ou application de sel, probablement due à la capacité de ces plantes à puiser des réserves dans leur rhizome.
- les plantules issues de graines, et dans une moindre mesure de rhizomes, sont affectées par la présence d’autres espèces compétitives
Concernant les expériences menées in situ, il ressort que :
- la coupe des tiges de renouées à ras du sol une fois par mois de juin à août entraîne une régression de la hauteur, de la densité des tissus des tiges, du nombre de tiges par parcelle ainsi qu’un retard phénologique;
- le broyage ou la fauche réalisé une fois par mois pendant quatre mois réduit la hauteur des renouées à 30 centimètres en fin de saison mais multiplie par deux le nombre de tiges au mètre carré ; ces résultats ne sont pas améliorés avec la plantation de ray grass ; en revanche la plantation parallèle de bourdaine ou de sureau yèble réduit la densité de tiges au mètre carré.
Publication du recueil : 2013