Appel à projet pour la conservation et la réhabilitation des zones humides

Une zone humide est un milieu, naturel ou artificiel, caractérisé par la présence de l’eau et dont la profondeur n’excède pas 6 mètres.

Malgré des divergences de conventions sur leurs caractéristiques précises, les zones humides comprennent généralement : les rivières, les étangs, les mares, les forêts alluviales (ripisylves), les prairies humides, les marais d’eau douce, les tourbières, les plans d’eau, les affaissements miniers, les barrages, et le littoral : estuaires, baies, marais salants, mangroves, vasières, lagunes, sansouïres (marais camarguais), herbiers marins, récifs coralliens, lagons... Elles représentent ainsi 6% des terres émergées.

Elles sont caractérisées par une biodiversité importante et abritent d’innombrables espèces de plantes et d’animaux : 30% des espèces végétales rares et menacées, 50% des espèces d’oiseaux, la totalité des batraciens en dépendent ainsi que la plupart des espèces de poissons, des crustacés et des coquillages. Enfin, elles fournissent des biens et des services précieux à l’homme : zones de transition, régulation des crues, épuration de l’eau, apport de limon, ressource en eau, produits alimentaires – élevage, pêche, pisciculture, ostréiculture et conchyliculture..., stockage de carbone (20% du CO2 mondial) dans les tourbières - et une source d’inspiration essentielle.

Les milieux humides français d’Outre-mer – mangroves notamment - jouent un rôle essentiel dans la protection des littoraux, produisent à travers la pêche une ressource alimentaire pour plus d’un million de personnes et contribuent au développement touristique. Leur gestion durable est une nécessité pour les populations riveraines.

Cependant, au cours du dernier siècle, plus de la moitié des milieux humides a été détruite et plus de 80% depuis le 18ème siècle. Ces milieux sont encore aujourd’hui menacés. Les causes majeures de leur disparition sont : le développement de l’urbanisation et des infrastructures, l'intensification de l'agriculture et de l'aquaculture, la déprise et le boisement de terres agricoles, l'aménagement des cours d'eau, le prélèvement d'eau, l'extraction de matériaux (sable, graviers...), l'arrivée d'espèces exotiques envahissantes, la pollution...

Avec cet appel à projet, la Fondation Lemarchand s'engage à soutenir les associations qui oeuvrent pour la conservation de ces milieux si méconnus et si précieux pour notre planète.

 

OBJECTIFS

  • Faire connaître les zones humides et sensibiliser le grand public et les institutions à l'importance de les conserver.
  • Protéger les zones humides existantes via des programmes d'actions et l'évolution des lois.
  • Créer des plans de réhabilitation de zones humides dépéries.
  • Mettre en place et soutenir les réseaux concernés.

 

QUI PEUT Y RÉPONDRE? 

Cet appel à projets s’adresse à des organisations françaises à but non lucratif (association ou SCIC).

 

ZONE GÉOGRAPHIQUE

France et Dom Tom uniquement.

 

MONTANT DES SUBVENTIONS

Les montants des subventions accordées par la Fondation Lemarchand vont généralement de 2 000 à 30 000 € ; l'ampleur du projet, son impact social et environnemental, sa capacité d'essaimage, le nombre des bénéficiaires touchés, etc. sont à prendre en considération pour établir votre demande. Pour assurer la pérennité du projet présenté et constater la capacité de l'association à créer des coalitions d'acteurs, nous préférons également être impliqués aux côtés d'autres partenaires.

 

CALENDRIER DÉPÔT DES DOSSIERS

Nous tenons deux comités de sélection de projets chaque année. Pour nous proposer un projet, veuillez vous référer aux dates d'ouverture des candidatures ci-dessous :

  • Comité Automne 2021 : candidature du 15 février au 31 mai 2021 (actuellement fermée)
  • Comité Printemps 2022 : candidature du 1 septembre au 31 décembre 2021

 

En savoir plus

- Sur la fondation Lemarchand

- Sur l’appel à projet

Page mise à jour le 05/11/2021
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