Effacement partiel d’un seuil sur l’Artuby à la Martre
Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 21/03/2013
Créée le 21/03/2013
L'opération
Catégories | Restauration et réhabilitation |
Type d'opération |
Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux |
Type de milieux concerné | Cours d'eau de tête de Bassin |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) |
Continuité écologique |
Début des travaux Fin des travaux |
mai 2009 mai 2009 |
Linéaire concerné par les travaux | 80 m |
Cours d'eau dans la partie restaurée
Nom | L’Artuby |
Distance à la source | 12.00 km |
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux |
12.00 m
|
Largeur moyenne à pleins bords après travaux |
Non renseigné |
Pente moyenne | 4.00 ‰ |
Débit moyen | 1.03 m3/s |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau |
FRDR257 |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Code ROE |
43123
|
Localisation
Pays | France |
Bassins |
Rhône-Méditerranée |
Région(s) |
PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR |
Département(s) |
VAR (83) |
Communes(s) |
MARTRE (LA) (83074) |
Région | PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR |
Les objectifs du maître d'ouvrage
<p>Restaurer la continuité écologique</p>
<p>Assurer la sécurité des installations</p>
Le milieu et les pressions
<p>L’Artuby se jette en rive gauche dans les gorges du Verdon, qu’il rejoint après un parcours de 53,7 km. Son bassin versant, essentiellement composé de massifs forestiers et de quelques prairies, notamment sur sa partie aval, draine une surface de 372 km².</p><p>L’Artuby est identifié comme réservoir biologique de sa source jusqu’à la confluence avec la Bruyère par le SDAGE Rhône-Méditerranée (approuvé en 2009). La pression principale exercée sur ce cours d’eau réside dans les prélèvements à destination de l’alimentation en eau potable, de l’agriculture ou des zones de loisirs. En effet, une dizaine d’ouvrages, construits à l’époque pour cet usage, jalonnent actuellement son cours. Certains de ces ouvrages sont de plus infranchissables même en période de hautes eaux.</p><p>Parmi ces ouvrages, l’un d’entre eux (identifié dans le référentiel des obstacles à l’écoulement sous le numéro ROE43123), d’une hauteur de 2 m, n’est franchissable pour aucune des espèces piscicoles en présence – notamment la truite fario ou encore le barbeau méridional. Ce seuil a été construit il y a une vingtaine d’années par le Sivom Artuby-Verdon (devenu depuis Communauté de communes Artuby-Verdon), dans le but de rehausser la ligne d’eau et ainsi d’alimenter les bassins de la station de pompage d’eau potable. Le système de drains utilisés pour le captage de l’eau s’est bouché au fil du temps. Le Sivom a alors abandonné l’usage de l’ouvrage. </p>
Les opportunités d'intervention
<p>• un problème de sécurité</p><p>Le seuil représente une menace pour la station de pompage d’eau située en rive gauche : en effet, l’accumulation de sédiments dans la retenue a entraîné la formation d’un atterrissement conséquent, qui obstrue les trois quarts du lit mineur et favorise les débordements locaux.</p><p>• un technicien de rivière sensibilisé et formé</p><p>Le technicien rivière du parc naturel régional du Verdon, en charge de l’entretien des cours d’eau, a participé à une formation sur la continuité écologique, organisée par l’Onema. Une réflexion s’est alors mise en place, en partenariat avec le service départemental de l’Onema du Var (SD 83).</p><p>• une structure porteuse</p><p>Enfin, le Parc naturel régional du Verdon est la structure porteuse du SAGE du Verdon, dont la restauration de la continuité écologique est l’une des orientations. Le Parc porte également le contrat de rivière (signé le 10/07/2008), dont l’objectif de préservation et de valorisation du patrimoine naturel se décline notamment pa des actions de restauration de la continuité piscicole.</p>
Les travaux et aménagements
<p>Le seuil a été effacé à la pelle mécanique sur toute sa hauteur mais seulement sur la moitié de sa largeur, pour éviter la déstabilisation des infrastructures situées en aval (présence d’une route départementale). Les blocs en enrochement qui formaient l’ouvrage ont été répartis dans le cours d’eau afin de constituer des caches pour la faune piscicole. Une partie des sédiments formant l’atterrissement a été enlevée et répartie sur les berges. Une pêche de sauvegarde a été réalisée par la Fédération départementale du Var pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDPPMA 83) avant effacement dans le but de diminuer l’impact des travaux sur le peuplement piscicole.</p>
La démarche réglementaire
Non concerné
La gestion
<p>Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>
Le suivi
<p>L’état initial n’a pas été réalisé avant l’effacement de l’ouvrage et aucun suivi après travaux n’est prévu.</p>
Le bilan et les perspectives
<p>Un linéaire 4 km de cours d’eau a été rouvert, permettant de rétablir la continuité sédimentaire et piscicole sur le tronçon.</p><p>La restauration de la continuité reste cependant limitée du fait de la présence d’un obstacle infranchissable (notamment pour le barbeau méridional) à environ 200 m en amont du site des travaux. L’aménagement de ce seuil est actuellement à l’étude.</p><p>Le PNR du Verdon, dans le cadre du programme d’entretien pluriannuel, a réalisé l’entretien de la ripisylve et aménagé un champ d’expansion de crue en rive gauche afin de faciliter le passage des débordements.</p><p>Bien qu’aucun suivi scientifique n’ait été mis en place – point faible de cette opération – un suivi visuel du site, effectué par le technicien rivière, permet toutefois de remarquer le retour d’une diversité de faciès avec l’apparition de radiers au niveau de l’ancienne retenue. En novembre 2011, une crue vicennale (50 m3/s environ) a modifié la morphologie du lit mineur en remaniant les faciès. Les sédiments qui engravaient 80 % du lit mineur dans l’ancienne retenue, sont maintenant remobilisés. Plusieurs centaines de mètres en amont du site, l’abaissement de la ligne d’eaua provoqué des effondrements de berges et quelques pins sont tombés dans le lit mineur.</p><p>Suite à cette action, le PNR du Verdon a lancé une réflexion globale sur la continuité écologique pour l’ensemble des seuils de l’Artuby. Il a par ailleurs lancé deux études sur les possibilités de franchissement des ouvrages, hors contrat de rivière.</p>
La valorisation de l'opération
<p>Pas de valorisation.</p>
Coûts
Coût des études préalables | 1 332 € HT |
Coût des acquisitions | 0 € HT |
Coût des travaux et aménagement |
1 050 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné |
Coût de la valorisation | 0 € HT |
Coût du suivi | Non renseigné |
Coût total de l’opération | 2 372 € HT |
Témoignage
Existence d'un témoignage | |
Témoignage | Non renseigné |
Partenaires et maître d'ouvrage
Partenaires financiers et financements | - Communauté de communes Artuby-Verdon (100 %) |
Partenaires techniques du projet | - Parc naturel régional du Verdon - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) – Service départemental du Var (SD 83) - Fédération départementale du Var pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDAPPMA 83) |
Maître d'ouvrage |
Communautés de communes Artuby-Verdon
|
Contacts | Guillaume Ruiz - Parc naturel régional du Verdon |
gruiz@parcduverdon.fr |
Maître d'ouvrage | |
Contacts |
|
Référence(s) bibliographique(s)
Non renseigné