Cours d'eau et zones humides : Suivi à long terme de la renaturation de la Sélune

Dans le cadre du projet pilote de démantèlement des deux grands barrages de la Sélune, petit fleuve côtier qui se jette dans la baie du Mont-Saint-Michel, un programme scientifique de suivi à long terme de la renaturation du fleuve a été mis en place, coordonné par INRAE et l'Office français de la biodiversité.

Dans l'article "Apports d’une observation précoce de la végétation spontanée pionnière pour la renaturation des rives de la rivière Sélune", les scientifiques se sont intéressés plus spécifiquement au suivi de la végétation qui colonisait les alluvions de l'ancien réservoir du barrage, afin d'analyser le potentiel de la flore spontanée pour restaurer écologiquement les rives et aider à maintenir les sédiments fins après l'enlèvement du barrage.

Dans cette étude, ces groupes ont été simplifiés en quatre catégories : espèces forestières (herbacées et ligneuses), espèces de zones humides (aquatiques et de marais), espèces liées aux perturbations (pionnières, rudérales et adventices) et espèces prairiales (de prairies sèches et grasses).

Des résultats encourageants qui suggèrent qu'une restauration écologique passive pourrait avoir lieu, au moins localement.

Pour citer l'article

RAVOT, Charlotte ; LASLIER, Marianne ; HUBERT-MOY, Laurence ; DUFOUR, Simon ; LE COEUR, Didier ; BERNEZ, Ivan, Apports d’une observation précoce de la végétation spontanée pionnière pour la renaturation des rives de la rivière Sélune , Revue Science Eaux & Territoires, article hors-série, 9 p., 03/03/2020.

En savoir plus

- Site web "sciences & territoires"

Page mise à jour le 15/04/2020
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